Tribune de la paix Par la Rédaction de New-messager-de-la-paix.net
Le 25 mai 2025, jour hautement symbolique de la Journée mondiale de l’Afrique, la capitale togolaise Lomé devient l’épicentre d’un espoir continental.
Sous la conduite du Président Faure Essozimna Gnassingbé, la médiation africaine accueille une délégation de haut niveau menée par Mgr Fulgence Muteba Mugalu, président de la CENCO, et Mgr André Bokondoa, président de l’ECC. Tous deux sont les porteurs engagés du Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble en RDC et dans les Grands Lacs, un instrument de sagesse populaire et d’audace nationale face à une crise prolongée.
25 mai : Un rendez-vous historique avec l’Afrique elle-même
Cette date ne doit rien au hasard. Elle rappelle la fondation de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) le 25 mai 1963 à Addis-Abeba. Depuis, chaque anniversaire est un appel renouvelé à la souveraineté, à la dignité et à l’action concertée. Mais il ne suffit plus de commémorer : il faut que les décisions africaines cessent de rester de l’encre sur papier. L’heure est venue de traduire les résolutions de l’Union africaine en actes concrets, au service de la paix, de la sécurité et du développement sur tout le continent.
La RDC à genoux, l’Afrique interpellée
La République Démocratique du Congo vit une guerre d’agression rwandaise persistante, aggravée par des groupes armés instrumentalisés. Malgré les cadres de Luanda, Nairobi, Doha ou Washington, les solutions tardent, les souffrances s’aggravent, les frustrations s’accumulent. Il faut une approche nouvelle, centrée sur les Congolais eux-mêmes.
C’est ici que le Pacte Social, fruit des consultations menées par les Églises catholique et protestante avec les populations, s’impose non comme une alternative isolée, mais comme un complément vital. Il plaide pour un dialogue inclusif, enraciné dans la vérité, le pardon, la justice et la mémoire collective. Qui mieux que le peuple congolais pour penser et construire sa propre paix ?
La médiation africaine à l’écoute du Congo profond
En accueillant les initiateurs du Pacte Social, la médiation conduite par Faure Gnassingbé et soutenue par les anciens présidents africains cofacilitateurs envoie un signal fort : la paix durable passe aussi par les peuples, leurs valeurs, leurs représentants spirituels. C’est un tournant que l’Union africaine, sous la présidence de João Lourenço, peut consacrer. Un tournant qui valorise la subsidiarité, la complémentarité et l’écoute mutuelle.
L’Afrique face à son destin : reconstruire, non observer
Faure Gnassingbé, João Lourenço, Félix Tshisekedi, Paul Kagame, William Ruto, Évariste Ndayishimiye… Les dirigeants de la région ont une chance unique d’entrer dans l’histoire comme artisans de la dernière paix. Une paix qui rendra inutile le recours aux armes. Une paix qui repose sur le courage politique, l’humilité historique et la solidarité continentale.
Le génie congolais au service d’une Afrique réconciliée
Le Pacte Social est une réponse lucide à la balkanisation rampante, aux dialogues étouffés, aux promesses trahies. Il remet le citoyen au cœur de la solution. Il appelle à une réconciliation nationale lucide fondée sur la vérité, la justice réparatrice et la participation de tous, y compris les victimes et les communautés marginalisées.
Une prière, une espérance, un engagement
En ce mois de mai, mois marial, que Marie Reine de la paix intercède pour l’Afrique. Que l’Esprit Saint éclaire les cofacilitateurs de Lomé. Que cette rencontre soit plus qu’un rendez-vous : un tournant historique, un déclic continental, un moment de grâce.
Oui, l’Afrique peut guérir l’Afrique.
Et le Congo peut guérir le Congo.
À condition d’écouter ses enfants. Surtout ceux qui souffrent en silence.
Bertin Kangamotema Amizia / New-messager-de-la-paix.net
Pour une paix sans armes, née de la parole et du pardon.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema Amizia