Dans un document » plaidoyer » publié ce jour, Jonas Tshiombela note que » , c’est aujourd’hui la journée Internationale des droits de la Femme, célébrée dans le monde entier souvent avec un thème International ou national peu importe.
Depuis plusieurs années, rappelle-il, divers thèmes se sont succédés sans impact réel sur la vie des femmes en matière de jouissance réelle de leurs droits et libertés dans nos différentes sociétés.
Pourquoi ne prenons nous pas un moment d’évaluer les anciens thèmes et le niveau des résultats atteints? S’interroge l’Avocat du peuple Jonas Tshiombela il réalise que c’est devenu presque de la routine chaque année un nouveau thème : » je dénonce, monde orangé, investir de les numériques, etc. Où en sommes nous arrivés avec tout ceci ? Jusqu’où allons continuer avec cette complaisance et multitude de thèmes creux et inadaptés à notre contexte qui s’apparentent désormais à des spectacles dénaturant le combat de la femme.
» Bravo à Mme Geneviève Inagosi Kassongo, qui à son temps avait cassé avec la ridicule tradition de mois de la femme transformé en mois des pagnes ce qui ne reflétait en rien le sens du combat de la femme. Bravo honorable Inagosi Kassongo pour avoir cassé le business des pagnes encouragé par les anciens ministres du genre et famille ».
S’adressant ce 8 mars aux dames et hommes genrés, il les invite à accepter d’aller un peu plus loin dans ce combat en posant les vrais problèmes qui bloquent le combat de la femme en RDC dans la jouissance effective de ses droits et libertés en vue d’en dégager les pistes des solutions durables, réalistes, radicales, et adaptées à sa situation. Celui qui se dit » Premier ministre de la rue sans bureau énonce une des pistes des solutions en faveur d’un monde juste, équilibré et sans discrimination aucune.
En RDC, se demande, Jonas Tshiombela, sommes nous vraiment dans la joie de célébrer ce matin cette journée en ce moment où nos soeurs, nos mamans, nos tantes et notre grand mère, etc. dans la partie orientale du pays ne savent plus à quel Saint se vouer. Elles sont pleine brousse sans de quoi manger ni boire, les pauvres exposées à toutes sortes des intempéries sans moyen de défense et sans espoir d’un lendemain meilleur, une situation insupportable et triste. Hélas ! Nausée, colère et envie de vomir.
» Que dire des maisons brulées et écoles incendiées, plus 7 millions de nos soeurs sont dans la nature vivant comme des animaux sans abris. Investir dans la femme c’est aussi investir dans leur sécurité. Qui dit mieux ? N’ont elles pas droit à la sécurité et à la vie » ?
Ho! Mon Dieu que dire des femmes à Luozi au Kongo Central, à Bisamba à Lombelo dans le territoire de Demba, à Faradje, Bulungu, à Popokabaka, Dungu, Kalehe et à Fizi, etc. ? Ont elles aussi le même sens de la signification de la journée Internationale des droits de la femme comme leurs soeurs de Kinshasa, Lubumbashi, Kolwezi, Kananga, Mbuji mayi, Goma, Bukavu Kisangani ? Pour celles-ci, leur problème,c’est avoir une bonne maternité, un bon hôpital, une bonne école, c’est l’accès à l’eau potable,etc. S’il faut investir en elle, c’est là que l’action devrait être menée et ciblée. Est ce la préoccupations des dirigeants ? Le rendez vous de la promotion des droits et libertés de la femme dans les zones rurales devrait devenir non seulement la préoccupation de la population, mais également celle de ses dirigeants, en sommes nous conscient ?
Que dire des braves kinoises, qui se réveillent tôt à 4h00 du matin parfois attaquées par les gangs urbains(kuluna), dans un pays riche, mais avec une population pauvre quelle contraste ? les maris sans emploi, les voilà chaque matin à la cherche du pains à revendre dans les boulangeries tenues par les asiatiques du reste devenus maîtres du secteur comme si les congolais étaient incapables de s’investir dans ce domaine. L’objectif du jour de la kinoise n’étant rien d’autre que de subvenir aux besoins de base de son menage: nourrir ses enfants, payer le loyer et assurer l’éducation des enfants,etc. Pires, elles sont devenues chefs des familles et pères malgré elles. Bravo les mamans. Vous méritez mieux.
Chers dirigeants êtes vous conscients de cette situation difficile que traverse la Congolaise ? Ça aussi, c’est s’investir dans la femme. Quand j’observe cette souffrance devenue insupportable de la congolaise, larmes aux yeux et impuissant, ceci me rappelle la situation de ma propre mère, Biuma Kayaya qui sortait sous pluie pour aller nous chercher de quoi manger et nous payer les frais scolaires. Ho! Ho! La congolaise tôt ou tard le soleil paraîtra, dans ce combat de votre dignité vous n’êtes plus seule, c’est notre combat aussi.
La violence et l’injustice faites aux femmes, c’est à tous les niveaux et partout, dans nos lois on parle de la parité, mais dans l’effectivité, c’est de la représentation de la femme qu’il est question. Quelle contraste et injustice. Même au niveau des postes de nomination, elles vivent de l’injustice. Elles nous ont porté neuf mois pour récolter ceci, une ingratitude insupportable. Non elles méritent mieux.
Enfin conclut-il, « je formule le vœux de voir dans le prochain gouvernement en gestation, le Président de la République, Monsieur Felix Tshisekedi s’imposer pour une fois que l’on aligne 50% de femmes et 50% hommes. Ceci reste un défit fort à relever pour les chefs des partis politiques. Toute la nation vous observe ».
New-messager-de-la-paix.net/Tshiombela
Avocat du peuple/Premier ministre de la rue sans bureau ni salaire.