Kinshasa, 7 mars 2025 ( New-messager-de-la-paix.net)-
Le mois de mars est universellement consacré aux droits des femmes et des filles, avec une attention particulière portée sur le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes. Cette date symbolique est l’occasion de rappeler les défis que rencontrent les femmes dans le monde entier et de promouvoir leur autonomisation.
Grâce Izia et le COJEF : Mobiliser la jeunesse féminine congolaise autour du Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble
Dans ce contexte alarmant, le Collectif des ONG et Mouvements de la Jeunesse Féminine (COJEF), par la voix de Madame Grâce Izia, insiste sur l’urgence de placer la paix au cœur des priorités nationales. Pour elle, sans paix, aucun projet de développement et d’autonomisation des femmes ne peut aboutir.
C’est pourquoi , le COJEF, tout en encourageant la grande mobilisation Congolais Telema, lancée par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka depuis le Kongo Central, appelle à une mobilisation massive des femmes et des jeunes filles congolaises autour du Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble. Portée par les Églises catholique et protestante (ECC), cette initiative constitue une voie incontournable pour restaurer la paix durablement en RDC et dans la région des Grands Lacs.
Grâce Izia, jeune femme entrepreneure, patronne de l’Atelier de Couture et Modélisme » GRÂCE IZIA COUTURE « , rappelle que les femmes sont les premières victimes des conflits armés, subissant des violences physiques, économiques et psychologiques.
Ainsi, leur engagement dans le processus de paix est vital. Elle exhorte toutes les femmes à soutenir activement le Pacte Social et à plaider pour un retour immédiat de la paix, préalable indispensable à toute stratégie de développement et d’autonomisation.
Un 8 mars sous tension dans l’Est de la RDC
Alors que le reste du pays célèbre cette journée dans un contexte de mobilisation pour les droits des femmes, la sauvegarde de l’integrite et du respect à la souveraineté du pays, les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu vivent une situation particulièrement préoccupante.
Les villes de Goma et Bukavu sont toujours sous occupation de l’ AFC-M23, soutenue par le Rwanda, plongeant la population, et particulièrement les femmes, dans une détresse extrême.
Le COJEF exprime une pensée pieuse et un profond respect pour toutes les femmes qui endurent des souffrances et des traumatismes dans ces zones en conflit.
Cette situation dramatique rappelle l’urgence absolue de mettre un terme aux violences et d’instaurer une paix durable, condition sine qua non pour garantir la protection, l’émancipation et l’avenir des femmes congolaises.
Appel à l’action : Construisons ensemble une RDC stable et prospère
À travers cet engagement fort, Grâce Izia et le COJEF réaffirment leur détermination à lutter pour une RDC où les femmes ont leur place, où elles sont protégées et où elles peuvent contribuer pleinement au développement du pays.
Elles appellent donc :
* Les femmes et les jeunes filles congolaises à s’informer et à adhérer massivement au Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble.
* Les autorités nationales et les partenaires internationaux à soutenir cette initiative et à accélérer les efforts pour un retour immédiat à la paix.
* La société civile et les organisations féminines à s’impliquer activement dans la sensibilisation et la vulgarisation du Pacte Social, garant d’une paix durable.
Madame Grâce Izia trouve juste cet appel de la CENCO-ECC : « Ensemble, arrêtons tout de suite la guerre, pour commencer—toutes affaires cessantes—à construire le Congo que nous voulons, dans une région des Grands Lacs où règnent la paix et le bien-vivre ensemble. »
Le 8 mars 2025 en RDC ne doit pas être une simple commémoration, mais un appel à l’action collective pour un avenir meilleur. La jeunesse féminine congolaise a un rôle clé à jouer dans la consolidation de la paix et la reconstruction du pays.
Pour elle, le Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble offre une véritable opportunité pour mettre fin aux conflits et bâtir un avenir où les femmes congolaises seront enfin au centre de toutes les ambitions.
» Il est temps d’unir nos voix, de nous mobiliser et d’agir ensemble pour une paix durable et une réelle autonomisation des femmes et des filles en RDC’, conclut-elle.
New-messager-de-la-paix.net/Anne Raïssa Kangamotema