Kinshasa, le 30 avril 2025 ) New-messager-de-la-paix.net)— Le sénateur honoraire Didier Mumengi, Coordonnateur Général du Secrétariat Technique du Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble en RDC et dans les Grands Lacs, a lancé un appel historique à la paix des braves, lundi soir au micro de l’émission Face à face sur Top Congo FM.
Cette même demande a été faite le lendemain par le Vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, en mission diplomatique à Kinshasa.
Un geste patriotique pour l’unité nationale
Dans un message empreint de sagesse, de respect et de responsabilité, Didier Mumengi s’est adressé solennellement à la nation congolaise, mais surtout aux deux symboles vivants de l’État : le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et son prédécesseur, le Président honoraire Joseph Kabila Kabange.
« Je demande humblement et patriotiquement au chef de l’État de tendre la main de la paix, de la réconciliation nationale et de la solidarité à son prédécesseur », a-t-il déclaré avec gravité.
Une exhortation forte à la paix des braves, cette paix courageuse entre deux bâtisseurs du destin congolais, qui représenterait une avancée majeure pour la réconciliation nationale et servirait de modèle dans toute la région des Grands Lacs.
Joseph Kabila, un patrimoine national appelé à servir la paix
À l’endroit du Président honoraire, Didier Mumengi a été clair :
« Après avoir dirigé 18 ans durant ce pays, il est aujourd’hui un patrimoine national. Il n’a plus droit d’être partisan. Il doit se mettre au service de la paix et du bien-vivre ensemble national. »
L’appel vise une collaboration au sommet dans l’intérêt supérieur du peuple congolais.
Un appel relayé par la diplomatie belge
Ce message patriotique n’a pas laissé indifférent le Vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, en visite officielle en RDC.
Face au Président Félix Tshisekedi, il a publiquement soutenu l’idée d’un dialogue national élargi, allant jusqu’à relayer expressément l’appel de Didier Mumengi en faveur d’une paix inclusive.
« J’ai plaidé pour qu’on puisse avoir l’assiette la plus large possible des participants politiques à cette volonté d’un dialogue national », a affirmé le ministre belge, citant la nécessité d’associer l’ancien président Joseph Kabila à cet effort national, aujourd’hui tenu à l’écart de la scène politique active.
Par cette prise de position, Maxime Prévot donne une dimension internationale à l’appel de Didier Mumengi, confortant ainsi le rôle crucial du Pacte Social pour la Paix dans le processus de stabilisation en RDC.
Une opportunité unique pour l’histoire congolaise
Dans un contexte marqué par une crise sécuritaire persistante dans l’Est du pays, l’unité au sommet de l’État apparaît comme une nécessité.
L’exemple de cohabitations apaisées dans d’autres nations — Afrique du Sud, Nigeria, États-Unis — montre que les anciens chefs d’État peuvent incarner la sagesse, le dialogue et la continuité nationale.
« Si ces deux se donnent la main, la paix des braves, des braves patriotes, c’est une porte qui s’ouvre vers la paix de la nation », a résumé Didier Mumengi.
Le Pacte Social : une voie sans les armes
Soutenu par les chefs religieux, des forces morales et désormais par une voix diplomatique européenne de poids, le Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble propose une alternative à la guerre : la réconciliation, la vérité et la solidarité.
Et le Dr Pierre Fwelo de commenter :
« Quand les héritiers d’un même drapeau se tendent la main, c’est la nation entière qui retrouve l’espérance. »
Ce que la RDC attend, ce n’est pas un compromis politique, mais un acte de grandeur morale et historique entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila.
Et l’appel de Didier Mumengi, désormais amplifié par la diplomatie belge, s’impose comme un tournant décisif pour la paix nationale.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema