Kinshasa, 29 juin 2025 ( New-messager-de-la-paix.net)- Idiofa, au cœur de la province du Kwilu, abrite désormais une source d’espérance et de vie : l’eau de CANA, une eau de source naturellement produite et distribuée grâce à une initiative pastorale et prophétique portée par le Diocèse d’Idiofa, sous la direction éclairée de Monseigneur José Moko Ekanga , Évêque du lieu. Cette œuvre ne se limite pas à une simple entreprise économique ou sanitaire.
Elle incarne un acte de foi enraciné dans la doctrine sociale de l’Église catholique et dans sa mission évangélique de transformation intégrale de la société.
Une foi agissante, enracinée dans l’Évangile
« La foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:26). En réponse à cet appel biblique, l’eau de CANA devient une réponse concrète à la soif de dignité, de santé et de justice sociale. Elle fait écho à cette parole de Jésus :
« J’avais soif, et vous m’avez donné à boire » (Matthieu 25:35), tout en évoquant le signe du premier miracle aux noces de Cana (Jean 2:1-11), où l’eau devint vin et joie.
En choisissant le nom CANA, le diocèse exprime une vision spirituelle profonde : que chaque goutte d’eau distribuée soit une bénédiction, un témoignage vivant de l’amour de Dieu incarné dans les œuvres concrètes.
Le diocèse d’Idiofa : acteur de développement humain intégral
Lancée dans un contexte où l’accès à l’eau potable demeure un défi pour des milliers de familles, cette initiative incarne le modèle d’un développement humain intégral, tel que promu dans les encycliques Caritas in Veritate (Benoît XVI) et Laudato Si’ (pape François). CANA, ce n’est pas seulement de l’eau : c’est une vision, une réponse ecclésiale aux exigences de justice, de solidarité et d’écologie intégrale.
Mgr José Moko Ekanga, fidèle à sa ligne pastorale, affirme régulièrement que l’Église ne peut rester spectatrice face aux souffrances de son peuple.
À travers CANA, l’Église devient actrice, créatrice, génératrice de solutions durables et dignes. Des emplois sont créés, des jeunes sont mobilisés, une économie locale responsable est stimulée. CANA devient ainsi un levier d’espérance pour des communautés trop longtemps oubliées.
Une œuvre pastorale dans la continuité historique
Il convient de souligner que cette initiative n’est pas née dans le vide. Elle s’inscrit dans une tradition pastorale féconde, amorcée dès les années 1980 par Mgr Biletsi, évêque d’Idiofa à l’époque, dont les actions en faveur du développement communautaire avaient déjà marqué les esprits. Cette dynamique a été poursuivie, nourrie, enrichie par ses successeurs jusqu’à l’actuel évêque, Mgr José Moko Ekanga, qui prolonge, adapte et améliore cette vision dans le contexte actuel.
Selon une source proche du projet, CANA est aussi la continuité naturelle de l’Espace de l’interculturalité, également appelé Espace CANA, promu par Mgr José il y a quelques années. L’eau CANA devient ainsi une expression tangible de cette même intuition pastorale, qui articule foi, culture, action sociale et transformation communautaire.
Un modèle pastoral inspirant et reproductible
L’eau CANA est plus qu’une production locale : c’est un message pastoral incarné. Elle prouve que, grâce à la foi, à la solidarité et à une vision claire, les Églises locales peuvent devenir des laboratoires d’innovation sociale et spirituelle. L’exemple d’Idiofa appelle d’autres diocèses, paroisses et communautés à penser globalement et agir localement, dans l’esprit de subsidiarité et de communion.
Dans la logique de l’Église en sortie prônée par le pape François (Evangelii Gaudium, §49), le diocèse d’Idiofa ne se replie pas sur lui-même : il creuse, il purifie, il distribue, il donne à boire. Il répond à la soif physique et spirituelle de son peuple.
Une Église vivante pour un peuple debout
En mettant en œuvre le projet CANA, le diocèse d’Idiofa et son pasteur Mgr José Moko Ekanga démontrent que l’évangélisation ne se limite pas à la parole. Elle passe aussi par l’eau, le pain, l’emploi, la dignité humaine. Cette action devient une homélie vivante, silencieuse mais puissante, un sacrement de la présence de Dieu au cœur de la cité.
Et si cette eau de CANA devenait un appel national à la mobilisation ecclésiale pour le développement humain intégral en République Démocratique du Congo ?
Bertin Kangamotema Amizia sur New-messager-de-la-paix.net
Restez informé(e) en temps réel et donnez plus de visibilité à vos actions ! Rejoignez notre communauté sur les plateformes suivantes :
Reach out to us via our professiona email:
contact@new-messager-de-la-paix.net
soutenez nous . Compte UBA Visa 4035 2526 8429 5759
Tel.: +243 854 127 325/082 37 57 153
Échangez et interagissez avec d’autres abonnés
Informez. Engagez. Agissez. Avec New Messager de la Paix.
