Cour constitutionnelle : Matata Ponyo, Grobler et Mutombo de nouveau devant les juges le 23 avril 2025.

Kinshasa, 22 avril 2025 ( New-messager-de-la-paix.net)- La Cour constitutionnelle de la République Démocratique du Congo reprendra ce mercredi 23 avril 2025 à 11 heures l’examen de l’affaire RP 002 opposant le ministère public à l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon, à l’homme d’affaires sud-africain Stephanus Christo Grobler et à Déogratias Mutombo Nyembo, ancien gouverneur de la Banque centrale. Une audience publique très attendue dans le contexte actuel de lutte contre l’impunité.

Un procès emblématique pour la gouvernance en RDC

L’affaire RP 002 s’inscrit dans une série de poursuites judiciaires visant des personnalités politiques et économiques de haut rang, symbolisant la volonté des institutions congolaises de faire avancer l’État de droit.

La Cour constitutionnelle, compétente en matière répressive pour juger les anciens premiers ministres et certaines hautes autorités, a inscrit ce dossier en continuation à son rôle d’audience publique.

Les prévenus : profils et enjeux du dossier

Augustin Matata Ponyo Mapon, ancien Premier ministre, fait face à des accusations dans le cadre de sa gestion des finances publiques.

Stephanus Christo Grobler, homme d’affaires sud-africain, est cité pour son implication dans une opération financière controversée.

Déogratias Mutombo Nyembo, ancien gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), est également mis en cause pour son rôle dans l’exécution de certaines transactions.

Ces trois figures majeures sont poursuivies dans une affaire qui soulève des interrogations sur la transparence, la gestion des ressources publiques et les mécanismes de contrôle étatique.

L’audience du 23 avril 2025 : une étape cruciale

L’audience de ce mercredi à 11 heures constitue une étape clé dans l’avancement de la procédure. Le public congolais, les médias, les observateurs internationaux et les partenaires de la RDC seront attentifs au déroulement de cette session, qui pourrait ouvrir la voie à un jugement sur le fond ou à de nouveaux développements procéduraux.

Un test pour la crédibilité de la justice congolaise

Cette affaire est perçue comme un véritable test de la capacité de la justice congolaise à rester indépendante, impartiale et rigoureuse, même face à des personnalités de haut niveau.

Le rôle du ministère public et la diligence du greffe, représenté par le Greffier en Chef François Ayudasa Isia wa Bosolo, sont également scrutés de près.

vers une justice au service de la vérité et de l’intérêt général

Le rendez-vous judiciaire du 23 avril 2025 est plus qu’un simple moment procédural : il s’agit d’une opportunité pour la Cour constitutionnelle de renforcer la confiance du peuple congolais dans son système judiciaire.

Quelle que soit l’issue, l’attente est grande que justice soit rendue dans la transparence et le respect du droit.

New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema 

Partagez l'article via

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *