Une exhortation biblique pour notre société blessée à la lumière de Genèse 26:12
« Isaac cultiva la terre dans ce pays, et récolta cette année le centuple ; car l’Éternel l’avait béni. »— Genèse 26:12
Tribune Un Verset À La Fois Pour Tous du Pasteur Maurice Mondengo sur New-messager-de-la-paix.net
Samedi 24 mai 2025- Et si la bénédiction divine était déjà entre nos mains ?
Frères et sœurs bien-aimés,
La Parole de Dieu nous offre aujourd’hui une révélation puissante et profondément actuelle tirée du livre de la Genèse : « Isaac cultiva la terre dans ce pays, et récolta cette année le centuple ; car l’Éternel l’avait béni. » (Genèse 26:12)
Ce verset n’est pas simplement un témoignage ancien ; il est une leçon intemporelle pour notre génération en crise, un appel divin à réhabiliter notre lien avec la terre, à revaloriser ce que Dieu nous a donné : notre maison commune, notre environnement, notre Terre.
1. Nous venons de la terre, nous vivons de la terre, nous retournerons à la terre
Dans Genèse 3:19, Dieu dit à Adam :
« C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre… »
Cette parole n’est pas uniquement une conséquence du péché originel, elle est aussi une orientation divine :
Dieu nous a créés pour vivre de la terre, pour en prendre soin, pour la cultiver et en tirer la subsistance de nos familles, de notre société, de notre nation.
2. La bénédiction de Dieu passe aussi par notre travail de la terre
Isaac, en terre étrangère à Guérar, n’a pas quémandé, il n’a pas spéculé, il n’a pas convoité. Il a travaillé la terre.
Et Dieu l’a béni au centuple, au point que la Bible dit :
« Il devint riche, et il alla s’enrichissant de plus en plus, jusqu’à devenir fort riche. » (Genèse 26:13)
Pourquoi tant de peuples, de communautés et de nations meurent-ils de faim alors qu’ils sont assis sur des terres fertiles ?
Pourquoi notre société, bénie de terres cultivables, reste-t-elle dépendante des importations alimentaires et des aides extérieures ?
3. Des relations humaines qui protègent, une terre qui nourrit
Avant la bénédiction matérielle, Isaac fut protégé par des relations humaines saines.
Abimélec, roi de Guérar, déclara publiquement :
« Celui qui touchera à cet homme ou à sa femme sera mis à mort. » (Genèse 26:11)
Les relations humaines fondées sur le respect, la vérité et la foi sont des remparts dans les temps de détresse.
Elles sont des canaux par lesquels Dieu agit.
Mais elles ne suffisent pas : il faut aussi cultiver ce que Dieu nous donne, à commencer par la terre.
4. Une nation peut vivre de la terre : un modèle biblique et actuel
Le message est clair :
Dieu nous a déjà bénis par la terre. Ce n’est pas l’or ni le diamant qui nous sauveront, mais la culture de notre sol, l’agriculture durable, la gestion responsable de notre environnement.
Dans chaque parcelle de terre repose un potentiel de bénédiction divine.
Notre société doit revaloriser l’agriculture, non comme un travail de pauvres, mais comme un pilier de prospérité et de justice sociale, conforme au plan de Dieu.
Conclusion : Redonner sa juste place à notre maison commune
« Un ami aime en tout temps, et dans le malheur, il se montre un frère. » (Proverbes 17:17)
De même, la terre nous aime toujours, elle nous nourrit, nous soigne, nous soutient — à condition que nous la respections et la cultivions.
Ne méprisons plus ce que Dieu nous a donné.
Dans une société où manger à sa faim est devenu un luxe, le retour à la terre n’est pas un recul, c’est une renaissance.
Comme Isaac, cultivons. Comme Isaac, soyons bénis.
Que Dieu bénisse sa Parole.
Bon week-end et bonne journée en Christ notre Seigneur et Sauveur.
Paix et grâce. Amen.
Pasteur Maurice Mondengo sur New-messager-de-la-paix.net