De la Tribune à la chute : quand le populisme détruit une carrière – le cas Constant Mutamba.

Libre opinion de Mayele et d’espérance pour la jeunesse congolaise

Kinshasa, 3 juillet 2025- De l’éloquence à la déchéance politique : Mutamba pris au piège de sa propre stratégie

Accusant les institutions judiciaires de complot, Constant Mutamba s’enferme dans une posture victimaire, multipliant invectives et contradictions dans les médias.

Derrière ses déclarations tapageuses, aucune preuve tangible n’étaye les graves accusations qu’il formule contre l’État. La réalité judiciaire, elle, s’appuie sur des faits documentés, notamment de lourds soupçons de détournements et d’ingérences graves durant son mandat ministériel.

La justice n’est pas un décor : des accusations sérieuses, non une cabale imaginaire

Les éléments qui pèsent sur l’ancien ministre ne relèveraient pas du fantasme. Selon plusieurs sources judiciaires, il serait impliqué dans des actes de gouvernance opaque, des interférences dans des dossiers sensibles et des libérations douteuses de criminels notoires, dont des membres de groupes armés terroristes. De telles actions affaiblissent l’autorité de l’État et mettent en péril la paix nationale.

Populisme, victimisation et attaques contre la justice : une dérive inquiétante

Plutôt que d’assumer ses responsabilités, Mutamba surferait sur une vague populiste, s’adressant à des franges marginales pour s’ériger en « martyr du système ». Ce discours, qui confond critique légitime et désinformation, menace la démocratie. Car affaiblir la justice, c’est affaiblir la République.

Un isolement politique révélateur et une leçon pour la jeunesse

Hier figure montante, Mutamba apparaît aujourd’hui comme un homme en perte de repères, isolé, défiant l’État de droit pour survivre politiquement. Cette chute devrait interpeller la jeunesse : le leadership ne se construit ni par la démagogie, ni par le vacarme médiatique, mais par la droiture, l’humilité et le respect des institutions.

Exhortation aux jeunes : L’humilité précède la gloire

Leçon 1 – La parole n’est pas vérité

Être éloquent ne garantit ni la vérité, ni la vision. Les leaders véritables se distinguent par leur intégrité, non leur volume médiatique. Celui qui transforme la tribune politique en tribunal populaire trahit sa mission.

Leçon 2 – L’humilité, vertu des bâtisseurs

Reconnaître ses limites, écouter ses contradicteurs, se remettre en question : l’humilité est une force, pas une faiblesse. Elle protège contre l’arrogance et l’aveuglement que peut provoquer le pouvoir.

Leçon 3 – Le populisme est un mirage

Il promet des solutions simples à des problèmes complexes, désigne des coupables au lieu de chercher des causes, flatte les émotions mais piétine la vérité. Le populisme nuit aux institutions et à l’unité nationale.

Leçon 4 – La vérité ne se crie pas : elle se prouve

S’il y a injustice, elle se combat dans le droit, non dans le tapage. Le respect des procédures judiciaires est un pilier essentiel de tout État de droit. La médiatisation n’efface pas les fautes.

Pour un Congo fort, misons sur l’intégrité, pas sur le vacarme

La République Démocratique du Congo traverse une période critique. Plus que jamais, elle a besoin de bâtisseurs de paix, de femmes et d’hommes portés par le service, non l’orgueil ; par la vérité, non la peur.

Chers jeunes, refusez les modèles qui crient fort mais construisent peu. Soyez la génération de la droiture, de la justice et du travail. L’humilité ouvre les portes que la démagogie referme à jamais

Tribune d’Exhortation citoyenne « L’humilité précède la gloire » – Proverbes 15:33

Libre opinion de Mayele

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