Un retrait stratégique en cours dans le Sud-Kivu
Dans une démarche vers une plus grande autonomie sécuritaire, la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a amorcé le retrait progressif de ses effectifs dans la région troublée du Sud-Kivu. Cette semaine, pas moins de 277 casques bleus pakistanais ont regagné leur pays d’origine, marquant ainsi le début de la première phase de désengagement.
Une transition surveillée vers la responsabilité nationale
Le lieutenant-colonel Kedagni Menhsah, porte-parole militaire de la MONUSCO, a confirmé cette évolution lors d’une conférence de presse à Goma. Cette transition, selon lui, s’inscrit dans le cadre d’un nouveau mandat visant à permettre aux forces de sécurité congolaises de prendre en charge leurs responsabilités de manière indépendante. Il a souligné l’engagement continu de la MONUSCO à soutenir cette transition tout en assurant un retrait progressif et ordonné.
Perspectives d’une sécurité nationale renforcée
Alors que la base de la MONUSCO à Kamanyola a été officiellement fermée et remise à la Police nationale congolaise, cette étape marque un tournant significatif dans les efforts visant à renforcer la souveraineté et la stabilité de la RDC. Le retrait des Casques Bleus pakistanais symbolise non seulement la confiance croissante dans les forces de sécurité nationales, mais également l’engagement continu de la communauté internationale à soutenir le développement durable et la paix dans la région.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema