La province éducationnelle de L’EPST Sud Kivu 1 a procédé à l’évaluation de la mise en œuvre des accords conclus entre la RDC et certaines agences Onusiennes au cours d’une séance tenue ce mercredi 10 janvier 2024 dans la salle des réunions du bureau de la direction provinciale.
Un directeur de la coopération internationale, l’Administrateur en charge du suivi et évaluation au Bureau de l’UNICEF/ Bukavu, deux consultants Camerounais et Sénégalais réalise cette mission dans la province du Sud Kivu ont pris part à cette réunion.
La Province educationnelle du Sud Kivu 1 a procédé à une présentation power point pour présenter à ladite délégation les activités phares réalisées grâce à l’appui de l’UNICEF depuis 2020.
Il s’est dégagé de cette présentation que des progrès notables ont été accomplis grâce à ce partenairiat agissant entre l’UNICEF et l’État Congolais nonobstant la persistance de certains defis qui restent à relever.
La Province éducationnelle a indiqué que les agences Onusiennes Pam, Fao, UNESCO ,PNUD..apportent de temps en temps pour appuyer le sous secteur de l’EPST.
La province éducationnelle a formulé quelques recommandations dont les principales sont les suivantes :
Accroissement des ressources financières pour augmenter le nombre d’écoles à appuyer par l’UNICEF.
Étendre les interventions de l’UNICEF jusqu’au cycle terminal de l’éducation de base.
Mettre focus sur la construction des salles des classes supplémentaires pour résorber le trop plein des effectifs consécutifs à la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire pubic.
Mutualisation des ressources entre les différentes agences onusiennes pour appuyer l’État congolais à travers des interventions d’un plus grand nombre d’écoles.
Mettre le curseur sur la formation continue des enseignants.
Appuyer les écoles pour la mise en place et le fonctionnement optimal des groupes d’aide psyco pédagogique pour juguler les échecs et les abandons scolaires.
Appuyer des voyages d’échange d’experience dans le cadre de l’éducation comparée en mettant à profit surtout la coopération Sud- Sud.
Le secteur educatif est celui qui devait bénéficier de plus d’appuis de la communauté internationale afin de permettre aux pays en développement pour la formation du capital humain de qualité indispensable à l’amélioration des conditions socioéconomiques des populations.
Évidemment, l’Etat doit jouer sa partition en accomplissant correctement ses responsabilités régaliennes.
C’est dans ce prisme d’idées que le Proved a allégué que la volonté politique du Président Félix Antoine Tshisekedi, au profit de l’Education de la Jeunesse, bien intériorisée par le ministre de tutelle Tony Mwaba Kazaba était à la fois une force et une opportunité pour le système éducatif congolais.
Proved Simon/New-messager-de-la-paix.net