Fini les méfiances : l’heure d’un Pacte sincère pour sauver la Nation a sonné.

2ème Tribune DIALOGUE SINCÈRE, CHEMIN DE LA PAIX de Bertin Kangamotema Amizia

Kinshasa, 24 juin 2025 –( New-messager-de-la-paix.net)-

Le vent de la méfiance qui planait depuis des années entre l’État congolais et la hiérarchie de l’Église catholique s’est-il enfin dissipé ? Pouvons nous, nous interroger . Après des mois de consultations nationales et internationales, une rencontre décisive a eu lieu le 21 juin dernier entre le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et les représentants de la CENCO (Conférence Épiscopale Nationale du Congo) et de l’ECC (Église du Christ au Congo). Le message est limpide : fini les suspicions, les duplications et les clivages destructeurs. Place au dialogue franc, à la vérité partagée et à la paix durable.

 « Le Chef de l’État a été réceptif, il a pris le temps de nous écouter et nous l’avons aussi écouté », a affirmé Mgr Nshole.

« Nous n’avons plus d’autre choix que d’avancer ensemble pour sauver notre pays », confie un proche de la présidence.

Ce tête-à-tête historique ouvre une nouvelle ère de collaboration constructive. Une commission mixte Églises-État est d’ores et déjà en cours de formation pour tracer la feuille de route du Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble en RDC et dans les Grands Lacs.

Une dynamique de paix que les Congolais attendaient depuis longtemps

La nouvelle est saluée dans tout le pays. Dans les provinces comme à Kinshasa, neuf Congolais sur dix se réjouissent de cette main tendue entre les pères spirituels de la nation et le président de la République. Il ne s’agit plus de discours, mais d’actes concrets : une commission inclusive, un calendrier clair et la promesse d’un Forum National de la Paix en gestation.

Ce tournant décisif rappelle au peuple congolais la mémoire des pères de l’indépendance : Patrice Emery Lumumba, Joseph Kasavubu, Joseph Albert Malula… Ces géants de l’histoire qui, contre vents et marées, ont défendu l’intégrité des frontières issues de Berlin 1885 et proclamé la souveraineté du peuple congolais face aux ingérences et divisions.

Le dialogue, une force qui a mis fin à bien des guerres

De la Finlande au Libéria, du Rwanda à l’Afrique du Sud, de Colombie au Mozambique, l’histoire du monde enseigne que les guerres les plus sanglantes ont trouvé leur issue non sur le champ de bataille, mais autour de la table du dialogue. Cela implique de la sincérité, des renoncements clairs, des adhésions formelles à des principes communs.

Ce que propose le Pacte Social congolais, c’est exactement cela : un espace de vérité, de responsabilité et d’engagement mutuel.

Rebâtir la confiance, une urgence nationale

Récréer la confiance, c’est guérir les plaies du passé. C’est renoncer à la logique du bouc émissaire, du soupçon permanent, de la duplicité politique ou spirituelle. Oui, la confiance est fragile, mais c’est la seule voie vers un Congo réconcilié avec lui-même.

Les avantages d’un tel pacte sont immenses :

* Fin des malentendus entre l’État et les Églises ;

* Mobilisation nationale pour la paix ;

* Éveil citoyen et responsabilisation collective ;

* Meilleure gouvernance, avec les Églises jouant un rôle d’alerte éthique et de médiation.

Mais les risques d’ignorer ce tournant sont lourds :

* Poursuite des conflits meurtriers à l’Est ;

* Perpétuation de la défiance institutionnelle ;

* Échec des réformes promises ;

* Isolement du Congo sur la scène régionale et internationale.

Une nouvelle responsabilité historique

À une semaine de la célébration des 65 ans de l’indépendance de la RDC, cette rencontre entre le président et les représentants religieux a valeur de symbole. Elle nous appelle à nous souvenir du prix payé par les martyrs de l’indépendance : les humiliations, les emprisonnements, les assassinats. Pouvons-nous trahir leur mémoire en entretenant la division et la haine ?

Un dernier mot pour les sceptiques

À ceux qui doutent encore, rappelez-vous cette sagesse populaire : « Celui qui a déjà volé un œuf portera toujours l’étiquette de voleur, même si c’est un paquet de biscuits qui disparaît. »

Il est temps de sortir des caricatures, de cesser d’imaginer des complots là où il y a volonté de paix.

L’heure n’est plus à la suspicion, mais à la co-construction d’un avenir meilleur, où chacun — État, Églises, société civile, diaspora, jeunesse — a un rôle irremplaçable à jouer.

Conclusion : Ensemble, faisons de cette initiative un acte fondateur d’un Congo nouveau.

Les graines sont plantées. Ne les piétinons pas. Faisons-les germer. Pour que nos enfants n’héritent pas d’un pays divisé, mais d’une nation unie, responsable et réconciliée.

New-messager-de-la-paix.net dans sa 2ème Tribune  » DIALOGUE SINCÈRE, CHEMIN DE LA PAIX « 

 

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