Des avocates de la République démocratique du Congo (RDC) sont engagées dans une formation essentielle sur l’application du Protocole de Maputo. Cette initiative vise à renforcer leurs capacités pour défendre les droits des femmes dans le pays.
Contexte et Objectifs
L’Association des Femmes Avocates du Congo (AFEAC) s’engage à former ses membres sur le Protocole de Maputo, un instrument juridique crucial pour la protection des droits des femmes en Afrique. L’objectif est de faire de l’AFEAC une référence en matière de promotion et de défense de ces droits, notamment en ce qui concerne l’avortement sécurisé.
Partenariat et Financement
Cette formation, réalisée en partenariat avec l’organisation IPAS et financée par le royaume des Pays-Bas, vise à assurer une compréhension approfondie du Protocole de Maputo. Elle est soutenue par la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH-RDC) et s’inscrit dans un programme plus large de renforcement des capacités des acteurs clés, y compris des avocats, des prestataires de santé et des magistrats.
Contenu de la Formation
L’atelier aborde des thèmes essentiels tels que la clarification des valeurs et la transformation des attitudes concernant le droit à la santé sexuelle et reproductive. Les participantes sont formées pour assurer le suivi et la mise en œuvre efficace du Protocole de Maputo dans les juridictions congolaises, avec un accent particulier sur la lutte contre toutes formes de violences à l’égard des femmes.
Impact et Perspectives
Cette initiative intervient à un moment où la RDC a réalisé des progrès significatifs dans la garantie des droits à la santé sexuelle et reproductive, notamment grâce à l’adhésion au Protocole de Maputo. Le renforcement des capacités des avocates est crucial pour consolider ces avancées et assurer une protection efficace des droits des femmes à travers le pays.
La formation des avocates congolaises sur l’application du Protocole de Maputo témoigne de l’engagement de l’AFEAC et de ses partenaires à promouvoir et à défendre les droits des femmes en RDC. Cet effort contribue à renforcer l’accès à des services de santé sexuelle et reproductive de qualité et à lutter contre les discriminations et les violences basées sur le genre.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema
