Kinshasa, 19 avril 2025( New-messager-de-la-paix.net)-Homélie prononcée par l’Abbé Firmin Nsoki Kwinda Were à la messe des funérailles de Papa Nicolas Kapinga à Paris le 16 avril 2025
Une espérance plus forte que la douleur
» Le mercredi 16 avril de cette Semaine Sainte, nous sommes rassemblés dans la foi et l’amour pour accompagner notre frère Nicolas Kapinga, que le Seigneur rappelle à Lui après 81 années de vie. L’émotion est immense, la tristesse palpable. Et pourtant, une lumière se lève dans notre nuit : l’espérance pascale. Celle-là même qui a habité Nicolas tout au long de sa vie, et que nous recevons aujourd’hui comme un appel à croire en la résurrection ».
L’espérance au cœur de la Passion
Et l’abbé Firmin Nsoki de souligner :
» La Semaine Sainte nous entraîne au cœur de la Passion du Christ. Mais cette Passion porte un horizon : la résurrection. À cette promesse, Jésus associe tous ceux qui auront cru en lui. Et notre frère Nicolas, n’en doutons pas, a vécu dans cette foi profonde, édifiante, sincère. Il a laissé briller sa lampe, comme nous y exhorte l’Évangile, alimentée par l’Eucharistie, la prière et le service » .
Un homme de foi, de paix et de rassemblement
» Homme de valeur, hospitalier et dévoué, il rayonnait la paix, la simplicité et l’accueil. Sa vie fut un témoignage silencieux, mais puissant. Il avait à cœur de rassembler : à travers la Communauté Chrétienne des Africains à Paris (CCDA), il a œuvré sans relâche pour créer un espace d’unité, de fraternité et de soutien. Prêtres, évêques, fidèles, tous ont été accueillis par lui avec respect, générosité et sagesse », a rappelé l’officiant du jour.
Une foi qui prépare la rencontre avec le Seigneur
» Alors que ses forces déclinaient, Nicolas a exprimé le désir profond de recevoir le sacrement des malades. Ce moment, partagé avec le Père Gaspard Komiser, s’est conclu par ces mots pleins de paix et de foi : « Maintenant, je suis prêt ». Prêt à rencontrer Celui qui siège sur le Trône, l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, Celui qui fait toute chose nouvelle ».
L’héritage spirituel de Papa Nicolas Kapinga
Oui, notre frère Nicolas laisse une empreinte. Un quasi-héritage spirituel. À nous, ses proches, de continuer à marcher sur le chemin qu’il a tracé par sa vie de foi, de service et de fraternité. Comme le livre de l’Apocalypse le proclame : « J’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle », puissions-nous croire, à notre tour, que le Seigneur offre cette vie nouvelle à Nicolas.
Restons en tenue de service, les lampes allumées, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où nous n’y penserons pas.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema
