Le président du parti politique ENVOL, Delly Sesanga, a exprimé , mercredi à Kinshasa, son point de vue sur la crise sécuritaire dans la région de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), qui fait face à des violences continues en raison des ambitions expansionnistes du régime de Kigali.
En effet, le mercredi 5 février, lors d’une rencontre avec la délégation de la CENCO (Conférence Épiscopale Nationale du Congo) et de l’ECC (Église du Christ au Congo), Delly Sesanga a fait part de sa proposition d’une solution politique et diplomatique pour résoudre la situation.
Pour Delly Sesanga, il est urgent de prendre du recul par rapport à une approche purement militaire, qui a, selon lui, montré ses limites dans la gestion de cette crise. Dans ses propos, il affirme : _
« La logique exclusivement militaire a montré ses limites. Aujourd’hui, la solution est politique et diplomatique. Il faut donc explorer toutes les voies, pour qu’une telle solution épargne à la fois les vies de nos citoyens et préserve la stabilité de notre pays et l’intégrité de notre territoire ».
Selon lui, la priorité doit être donnée à une solution qui garantit la paix et la préservation des vies humaines tout en maintenant l’unité du pays.
Delly Sesanga insiste sur la nécessité d’un diagnostic rigoureux de la situation.
_« Nous avons formulé un certain nombre de préalables, mais aussi un certain nombre de contributions pour pouvoir faire face à des écueils que nous avons rencontrés par le passé, et répondre aux contraintes de la situation telle qu’elle se présente aujourd’hui ».
Il précise que l’heure est venue de tirer les leçons des erreurs passées pour éviter de répéter les mêmes échecs et pour mieux répondre aux défis actuels.
Loin de se limiter à une analyse superficielle, le président de l’ENVOL met en avant la responsabilité de certains acteurs dans la détérioration de la situation sécuritaire.
Que ce soit par des décisions prises à haut niveau ou par des actes malveillants, certains individus et groupes sont, selon lui, responsables de la dégradation de la paix.
Cependant, Delly Sesanga s’abstient de dévoiler les détails de son plan et préfère garder la priorité sur l’intérêt supérieur du Congo.
« L’heure est à l’unité et à la recherche du bien-être collectif, loin des intérêts partisans ou personnels. Le Congo doit passer en premier »_, a-t-il conclu, appelant les dirigeants à privilégier la paix et la stabilité avant tout.
Delly Sesanga est convaincu que seule une approche diplomatique, soutenue par un consensus national, pourra résoudre efficacement la crise dans l’Est de la RDC. Il appelle ainsi à un engagement mutuel pour préserver la paix et renforcer l’intégrité du pays face aux enjeux internes et externes.
New-messager-de-la-paix.net/José Kapuku Mushilayi
