Hausse des prix à Bandundu : Le carton de poulets passe de 90 000 à 130 000 Francs Congolais.

La ville de Bandundu, située dans la province du Kwilu, connaît une flambée des prix des produits alimentaires, particulièrement marquée pendant cette période festive.

Le carton de poulets est passé de *90 000* à *130 000 francs congolais (soit de *31,5 à 45,5 USD*) en quelques jours, tandis qu’une rame de poissons chinchards s’est également vue augmenter, passant de 90 000 à 110 000 francs congolais.

Cette hausse vertigineuse des prix a été dénoncée par la Ligue des consommateurs de la ville, qui estime que cette situation pénalise lourdement les ménages et consommateurs locaux.

Didier Abukani, président de la ligue, a exprimé son inquiétude face à cette *augmentation brusque des prix, qui touche non seulement les produits alimentaires manufacturés mais aussi les denrées agricoles.

Une augmentation des prix qui pèse sur le panier de la ménagère

La situation économique à Bandundu est devenue préoccupante pour de nombreuses familles.

Selon Didier Abukani, les consommateurs peinent à s’approvisionner en produits de première nécessité, en raison de l’augmentation des prix des denrées alimentaires.

 » Le panier de la ménagère est presque vide. Les consommateurs n’arrivent plus à acheter ces produits », a-t-il déclaré.

Un exemple frappant de cette hausse des prix est celui du *carton de poulets*, qui se vend désormais à *130 000 francs congolais*, contre *90 000* francs congolais auparavant.

Cette évolution des prix a un impact direct sur la vie quotidienne des habitants de Bandundu. Les familles, particulièrement les plus vulnérables, se retrouvent face à une situation où l’accès à des produits alimentaires de base devient de plus en plus difficile.

Une hausse des prix malgré les allègements fiscaux accordés par le gouvernement

Didier Abukani a également soulevé une incohérence entre les promesses du Gouvernement et la réalité observée sur le terrain.

En effet, alors que le Gouvernement central avait annoncé des allègements fiscaux pour favoriser la baisse des prix des produits alimentaires, cette flambée des prix vient remettre en question l’efficacité de ces mesures.

« Le Gouvernement avait promis une baisse des prix grâce aux allègements fiscaux, mais nous constatons le contraire, surtout pendant cette période de festivités. Les consommateurs sont les premiers à en souffrir. Il est grand temps que les autorités s’impliquent pour réguler cette situation », a ajouté M. Abukani.

Cette disparité entre les politiques gouvernementales et les réalités du marché alimente un sentiment de mécontentement parmi les consommateurs et soulève des interrogations sur l’efficacité des mesures prises pour stabiliser les prix.

Le rôle des autorités et des acteurs du marché

Face à cette situation, les autorités locales et les acteurs du marché doivent jouer un rôle crucial pour réguler les prix et garantir que les consommateurs ne soient pas exploités, surtout pendant la période des fêtes.

Les importateurs et grossistes doivent également veiller à ce que les réductions fiscales accordées par le gouvernement se traduisent par des réductions réelles des prix sur le terrain, et non par une augmentation spéculative.

Le Gouvernement doit également prendre des mesures pour surveiller le marché, en particulier pendant les périodes de forte demande comme les fêtes de fin d’année, afin d’éviter les hausses injustifiées des prix des produits de consommation courante.

Une action rapide est nécessaire pour éviter que cette situation ne devienne un fardeau insupportable pour les populations les plus vulnérables.

Urgence d’une régulation des prix à Bandundu

La hausse des prix des produits alimentaires à Bandundu met en lumière un problème récurrent de contrôle des prix dans certaines régions de la République Démocratique du Congo.

Alors que les promesses gouvernementales d’ allègements fiscaux semblaient indiquer une tendance à la baisse des prix, la réalité du marché semble dire le contraire, en particulier pendant les périodes de forte demande.

Les autorités locales et nationales doivent impérativement agir pour réguler les prix et garantir que les consommateurs ne soient pas victimes de pratiques spéculatives.

Il est essentiel de rétablir un équilibre entre les mesures fiscales prises par le gouvernement et les réalités du marché, afin d’assurer une stabilité économique pour les habitants de Bandundu et d’autres régions du pays.

New-messager-de-la-paix.net/Dieudonné Ngay-Ngay 

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