Ce samedi 23 novembre 2024, une manifestation a rassemblé des centaines de personnes à Charleroi pour réclamer justice pour Pamela Oku, tragiquement disparue dans des circonstances encore floues. Organisée par les communautés africaines, et en particulier congolaises, cette manifestation a porté un message clair et déterminé : l’arrestation de Wilfried, principal suspect dans cette affaire, et la protection immédiate du bébé de deux ans encore sous sa garde.
Les participants, arborant les drapeaux de la République démocratique du Congo (RDC) et du Cameroun, ont exprimé leur solidarité entre ces deux nations, malgré les actes reprochés à Wilfried. La manifestation s’est déroulée dans une ambiance de recueillement, marquée par l’exécution de l’hymne national de la RDC suivie d’une minute de silence en mémoire de Pamela Oku.
Un appel aux autorités belges, camerounaises et congolaises
Tout au long de la manifestation, les slogans scandés par les manifestants résonnaient comme un cri du cœur : « Justice pour Pamela ! Justice pour Pamela ! Wilfried assassin ! Wilfried assassin ! » Ces mots traduisent la frustration et l’indignation des participants face à cette affaire.
Les organisateurs de la manifestation ont appelé à une coopération renforcée entre les trois pays afin de garantir que justice soit rendue à Pamela Oku et que son enfant puisse être mis à l’abri. Ils ont également demandé l’arrestation immédiate de Wilfried, exhortant les autorités judiciaires à déployer tous les moyens nécessaires pour faire aboutir cette affaire.
Des actions prévues jusqu’à l’obtention de justice
La manifestation de Charleroi n’est que le début d’un mouvement plus large. Les organisateurs ont annoncé leur intention de multiplier les actions de sensibilisation et de mobilisation dans les semaines à venir. Des campagnes médiatiques, des pétitions et d’autres manifestations sont déjà en préparation, avec pour objectif de maintenir la pression sur les autorités concernées.
Pour les participants, obtenir justice pour Pamela Oku ne représente pas seulement un devoir moral, mais également un message fort contre l’impunité et pour la protection des femmes et des enfants victimes de violences.
Cette activité de Charleroi a démontré une unité et une détermination sans faille de la part des communautés africaines et congolaises. L’appel à la justice et à la protection de l’enfant de Pamela Oku est désormais porté au niveau international. Les regards se tournent désormais vers les autorités, qui sont appelées à agir rapidement et fermement.
Justice pour Pamela Oku, justice pour toutes les victimes : le combat continue.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema
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