Une urgence environnementale ignorée ?
À Kamonia, une commune rurale située à 75 km de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, les pluies répétées ont causé des dégâts environnementaux considérables. Un gigantesque ravin a coupé en deux le tronçon reliant Tshikapa à Kamonia, paralysant ainsi la circulation et aggravant les conditions de vie des habitants.
Face à l’inaction des autorités, la société civile annonce des actions pour faire bouger les lignes.
Un ravin menaçant les infrastructures locales
Les précipitations incessantes ont accéléré l’érosion dans cette région, provoquant la formation d’un ravin d’une ampleur inquiétante. Ce phénomène naturel, exacerbé par le manque d’aménagements adéquats, complique désormais le passage des véhicules et des engins sur l’axe stratégique Tshikapa-Kamonia.
Médard Muamba, coordinateur territorial de l’Éveil de la Conscience Patriotique (ECP), déclare :
« Les érosions progressent jour après jour. Nous avons l’impression que nous sommes abandonnés par les autorités provinciales. Nous devons agir pour engager une lutte efficace contre ce fléau. »
La société civile hausse le ton
Indignée par l’inaction des responsables provinciaux, la société civile locale s’organise pour attirer l’attention sur cette crise. Des manifestations publiques sont prévues pour exiger une intervention rapide.
Ces organisations dénoncent une léthargie administrative, alors que les populations locales subissent des conséquences désastreuses sur leur mobilité et leurs activités économiques.
Un appel à la lutte anti-érosive
Les acteurs de la société civile demandent la mise en œuvre urgente de programmes de lutte anti-érosive pour contenir les dégâts et protéger les infrastructures restantes. Ils rappellent que l’abandon de Kamonia face à ces défis environnementaux pourrait aggraver l’isolement de cette commune et accentuer la détérioration des conditions de vie.
Agir avant qu’il ne soit trop tard
La situation critique à Kamonia est un appel pressant à l’action pour les autorités provinciales.
En attendant, les organisations locales continuent de mobiliser les citoyens pour faire entendre leurs voix et défendre leur environnement.
New-messager-de-la-paix.net/Joseph KAPUKU MUSHILAYI