La société civile et les autochtones exigent la suppression de plus de dix barrières illégales sur la RN 1 de Kenge à Kinshasa. Cette alerte a été communiquée, mercredi à la presse par une source locale.
Un parcours semé d’embûches
Le tronçon de la RN 1 reliant Kenge (Kwango) à Kinshasa devient un véritable calvaire pour les usagers. En effet, le cadre de concertation de la société civile du Kwango a recensé pas moins de dix-sept barrières illégales érigées par des militaires en mission contre les miliciens Mobondo.
Ces obstacles, loin de garantir la sécurité, sont devenus une source majeure de tracasseries pour les voyageurs.
Des tracasseries à répétition
Symphorien Kwengo, vice-président de la société civile du Kwango, témoigne de l’ampleur du problème.
« De Kenge jusqu’à Kinshasa, on compte pratiquement 17 barrières. Nous sommes agressés, bien entendu, mais nous pensons que planter des barrières comme ça, les clients s’arrêtent, ils présentent la carte d’électeur, à côté ils doivent payer 1000 FC. Ça devient une tracasserie, ce n’est plus un problème d’ordre sécuritaire. Nous avons même demandé au VPM de la défense, où vont ces recettes qui sont générées par ces barrières. »
Les barrières sont installées à des points stratégiques tels que la sortie de Kenge, la mission Lonzo, Pont Kwango, Kabuba, Mongata, Pont Lufimi, et Pont Mai-Ndombe, entre autres. À chaque passage, les voyageurs sont soumis à des contrôles et doivent s’acquitter de la somme de 1000 FC.
Une interpellation au plus haut niveau
La situation a été présentée au Vice-Premier Ministre de la Défense lors de son passage à Kenge. La société civile réclame des explications quant à l’utilisation des recettes générées par ces barrières.
« Nous avons même demandé au VPM de la défense, où vont ces recettes qui sont générées par ces barrières« , s’indigne Symphorien Kwengo.
Vers une suppression des barrières illégales ?
Face à cette situation, la société civile du Kwango appelle à une suppression immédiate de ces barrières illégales.
Les barrières légales maintenues sur la RN 1 sont celles de la direction générale des recettes du Kwango à Batshongo et le péage du Fond national d’entretien routier (Mongata).
Les usagers espèrent une intervention rapide des autorités pour mettre fin à ces pratiques abusives et restaurer la fluidité du trafic sur cet axe vital.
Un enjeu de gouvernance et de transparence
Cette problématique soulève des questions cruciales sur la gouvernance et la transparence des actions des forces de sécurité en RDC.
La suppression des barrières illégales sur la RN 1 est non seulement une exigence de la société civile, mais aussi une nécessité pour améliorer les conditions de vie des citoyens et renforcer la confiance envers les institutions étatiques.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema
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