Le Chef de l’Etat congolais et la directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (Pam) ont échangé sur des moyens d’accès à la sécurité alimentaire des populations de l’Est du pays.

Des moyens d’accès à la sécurité alimentaire des populations de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), actuellement en guerre, ont été examinés jeudi par le Chef de l’Etat congolais et la directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (Pam) au cours d’une audience, à la cite de l’Union africaine, a appris l’ACP, de source présidentielle.

« Nous avons discuté de notre rôle en tant que partenaire pour la sécurité alimentaire et s’assurer que la situation sécuritaire qui sévit actuellement dans l’Est de la RDC ne puisse plus exister pour l’accès à la sécurité alimentaire », a déclaré Mme Cyndi McCain, après son échange avec le Président Félix Tshisekedi.

Le Chef de l’État et son hôte ont passé en revue l’intervention du Pam sur les sites de déplacés et réfugiés dans l’Est de la RDC, ainsi que la capacité qu’a la RDC de pouvoir faire face à toutes les crises alimentaires voire à devenir un pays exportateur des vivres.

85% des populations déplacées en quête d’une assistance humanitaire dans l’Est.

L’Est de la RDC fait face à un drame humanitaire, marqué par la présence de 26 millions de Congolais dont plus de 85% de déplacés et victimes internes de l’agression rwandaise, ressentent un besoin d’assistance humanitaire d’urgence, selon Raymond Bongole, directeur général de la « Caisse de solidarité nationale et de gestion humanitaire des catastrophes » (CSN-GHC).

« Actuellement, nous avons 5,6 millions de déplacés internes dont près de 2 millions dans la province du Nord-Kivu, et 1 million en Ituri avec 52 % de femmes. Ce qui représente l’une des plus importantes crises humanitaires en Afrique et dans le monde », avait-il affirmé.

Jusqu’en novembre 2023, le PAM a soutenu 5,2 millions de personnes avec des interventions alimentaires, monétaires, contre la malnutrition et en matière de résilience à travers le pays. Dans le contexte d’une escalade du conflit, d’une sécurité alimentaire fluctuante et de graves pénuries de financement, le Pam révise sa planification pour répondre aux besoins croissants.

Pour relever ce défi, il a besoin d’environ 543 millions de dollars supplémentaires pour soutenir ses opérations au cours des six prochains mois.

ACP/New-messager-de-la-paix.net

Partagez l'article via

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *