Kinshasa, 1er mai 2025 ( New-messager-de-la-paix.net)- Une Tribune de Bertin Kangamotema Amizia, New-messager-de-la-paix.net
En cette heure de vérité, la République Démocratique du Congo est face à son destin. La sortie de crise ne viendra ni d’un miracle, ni d’une puissance étrangère, mais d’un sursaut national collectif. Le Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble, porté par la CENCO et l’ECC, incarne une dynamique de refondation fondée sur trois cohérences structurantes.
Un appel à l’intelligence nationale, à la réconciliation politique et à la souveraineté pacifique. Une voie claire vers une RDC debout, réconciliée et souveraine.
1. Première cohérence : la science au service de la société
Tout commence par les préliminaires en termes de cohérence .
La première cohérence, c’est l’appel à l’intelligentsia pour valoriser les savoirs locaux et produire une feuille de route technique et stratégique de redressement accéléré de la nation à l’horizon 2060.
Alors, qui mieux que les intellectuels, les universitaires, les penseurs, les savants, pour fournir à la nation l’intelligence de son redressement ?
Cette feuille de route, élaborée scientifiquement par des universitaires, constitue la base même du Pacte Social. Il s’agit d’un engagement citoyen endossé dans un mouvement national.
C’est là que la science vient au service de la société. Ce qui n’a jamais été le cas depuis 1960. La science qui conditionne l’agir politique.
2. Deuxième cohérence : des compromis politiques pour le consensus national
La deuxième cohérence repose sur l’endossement citoyen de la feuille de route, suivi des compromis politiques pour le consensus national. Ces deux éléments réunis, fondés sur les cinq piliers du Pacte Social, établissent un socle légitime et patriotique.
La deuxième cohérence, c’est d’abord l’endossement citoyen des feuilles de route. Puis les compromis politiques.
Une fois les compromis politiques trouvés, on peut dire que le Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble est constitué.
Cette dynamique rend le Pacte Social incontournable. Il fédère les forces politiques – de l’opposition comme du pouvoir – autour d’une même ambition : la paix des braves.
Ce ne serait pas une compromission, mais un acte de grandeur, une paix des braves, qui inspirerait les futures générations.
3. Troisième cohérence : une nation réconciliée avec elle-même
Avec le Pacte Social en main, la RDC se dote enfin d’un cadre structurant de réconciliation nationale.
Un document qui sera déposé sur la table du Président de la République, garant de la Nation, pour engager la RDC dans deux grandes conférences internationales :
*La Conférence internationale sur la Paix et le Bien-Vivre Ensemble dans les Grands Lacs.
*La Conférence financière internationale sur la reconstruction post-conflit de la RDC, pour la mise en place d’un Fonds mondial de reconstruction.
La RDC seule a payé les plus lourdes tribus du génocide rwandais de 1994.
L’histoire ne retient que les peuples qui savent se réconcilier pour bâtir.
Doha – Washington : un moment de vérité pour la nation congolaise
L’initiative CENCO-ECC donne sens et cohérence aux démarches internationales – Washington, Doha, Nairobi, Lusaka. Elle les articule autour d’un socle congolais, souverain et enraciné dans le vécu du peuple.
« L’initiative conjointe de la CENCO et de l’ECC représente aujourd’hui la matrice principale d’un cadre national de dialogue et de refondation », dixit Didier Mumengi
Une synergie d’initiatives coordonnées pour une paix durable
La Déclaration de principes signée entre Kinshasa et Kigali, le communiqué avec l’AFC-M23, et l’engagement de la communauté internationale montrent une ouverture. Mais seule la synergie autour du Pacte Social CENCO-ECC garantit une paix enracinée et durable.
Une large opinion nationale autant qu’internationale reconnaissent en l’initiative du Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble en RDC et dans les grands lacs comme un cadre global et unique qui constitue une dynamique nationale indiquée d’analyse des causes profondes de la crise, seule voie vers une paix véritable.
Appel au cessez-le-feu : un mouvement national, pas un mot d’ordre
L’appel de la CENCO-ECC est un mouvement citoyen national incarnant un sursaut éthique. Il s’agit d’ouvrir un espace de responsabilité et de reconstruction.
La diplomatie au service du Pacte Social
Le Vice-Premier ministre belge Maxime Prévot l’a affirmé dernièrement à Kinshasa : “J’ai plaidé pour une assiette large de dialogue incluant toutes les figures majeures, y compris l’ancien Président Kabila.”
La communauté internationale ne cherche pas à imposer, mais à soutenir un processus national crédible. Le Pacte Social CENCO-ECC est désormais reconnu comme tel.
Un État d’urgence pour la paix
Face aux multiples menaces notamment :
Le terrorisme rural , comme aime bien le souligner, l’écrivain Didier Mumengi, avec le phénomène Mobondo qui écume l’ouest du pays ( Maïndombe, Kwango et Kwilu), le terrorisme urbain qui secoue et insécurise Kinshasa et les grandes agglomérations du pays avec le phénomène (Kuluna), les conflits interethniques notamment au Katanga, dans la partie orientale du pays, et autres, il y a lieu de soutenir :
*La cessation immédiate des hostilités avec la Résolution 2773 du Conseil de sécurité des nations unies,
*Un Mouvement citoyen national et populaire pour la Paix, avec au cœur, l’Appel au Cessez-le-feu préconisé par le duo CENCO-ECC,
*Un Mois de prière pour la paix dans tout le pays
*La mobilisation des leaders spirituels auprès des groupes armés et déplacés,
Il faille également ,
-Construire l’avenir dès maintenant
-Revisiter le plan de retrait de la MONUSCO avec un mandat robuste
-Neutraliser les 266 groupes armés avec l’appui technique du HCR et de l’OIM
-Organiser des Ateliers Citoyens de la Nation pour définir la vision RDC 2060
Conclusion : reconstruire le Congo, maintenant
Nous dirons ainsi avec la CENCO-ECC : « Ensemble, arrêtons tout de suite la guerre, pour commencer — toutes affaires cessantes — à construire le Congo que nous voulons, dans une région des Grands Lacs où règnent la paix et le bien-vivre ensemble. »
Le Pacte Social n’est donc pas une option. Il est la seule voie pour une RDC debout, souveraine et réconciliée avec elle-même.
Merci Didier Mumengi, éminent Écrivain, Sénateur honoraire et Coordonnateur Général du Secrétariat Technique du Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble en RDC et dans les Grands Lacs pour nous avoir éclairé sur cette initiative à partir de votre intervention sur l’émission Face à face de Top Congo FM du 28 avril 2025
New-messager-de-la-paix.net/Bertin Kangamotema Amizia
Directeur Général du média en ligne New-messager-de-la-paix.net