Le Premier Ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a dévoilé une nouvelle équipe gouvernementale composée majoritairement de membres du Pastef, son mouvement politique. Cette nomination, perçue comme une « rupture », fait la part belle aux cadres du parti et inclut également la désignation de militaires à des postes clés.
Un Gouvernement dominé par le Pastef
Le gouvernement de Sonko se compose de vingt-cinq ministres et cinq secrétaires d’État, dont près de la moitié proviennent des rangs du Pastef. Cette prépondérance des membres du parti reflète la volonté du Premier Ministre de mettre en avant son mouvement politique dans les instances gouvernementales.
Nomination de Militaires à des Postes Régaliens
Une des surprises majeures de ce nouveau gouvernement réside dans la nomination de deux hauts gradés militaires à des postes régaliens. Le général Birame Diop et le général Jean-Baptiste Tine ont été respectivement désignés à la tête des forces armées et au ministère de l’intérieur. Cette décision vise à insuffler une neutralité politique dans des secteurs clés de l’administration.
Place Stratégique pour les Cadres du Pastef
Outre les nominations militaires, une place de choix est accordée aux cadres du Pastef, un parti jusqu’alors non expérimenté au pouvoir. Treize membres du gouvernement sont issus du mouvement, occupant des postes importants tels que le ministère de l’énergie, du pétrole et des mines, ainsi que le ministère de l’intégration africaine et des affaires étrangères.
Cette nouvelle composition gouvernementale reflète une volonté de changement et de renouveau politique au Sénégal, avec une prédominance marquée du Pastef et l’inclusion de figures militaires à des postes régaliens. Toutefois, certains observateurs notent l’absence de certains acteurs historiques du mouvement, soulignant ainsi une véritable rupture dans la configuration politique du pays.
Le Monde/New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema
