Le professeur et historien Isidore Ndaywel-è-Nziem pense que le second mandat du Président Félix Tshisekedi sera celui de la « maturité ».

Le professeur et historien Isidore Ndaywel-è-Nziem estime que ce 20 janvier 2024, un chef d’État vient d’obtenir son nouveau mandat et pense que ce second mandat sera celui de la « maturité, c’était lors d’un briefing de presse le vendredi 19 janvier 2024 aux côtés de Patrick Muyaya au cours duquel il a évoqué le contenu ou l’apport novateur de cette cérémonie par rapport aux précédentes.

« Je pense que ce qui est le plus marquant, c’est que le Président Félix Tshisekedi vient de conclure un premier mandat qui, comme pour tout le monde, a été marqué par des réalisations mais aussi par un apprentissage dans l’exercice du pouvoir. Nous entrons maintenant dans un deuxième mandat, qui est en principe le mandat de la maturité, et c’est le cas, à mon avis, pour tout Président ayant la chance d’obtenir un second mandat », a déclaré Isidore Ndaywel lors d’un briefing de presse le vendredi 19 janvier 2024 aux côtés de Patrick Muyaya.

La Cour constitutionnelle, dans son arrêt du mardi 9 janvier 2024, a confirmé les résultats de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), proclamant Félix-Antoine Tshisekedi, président de la République, crédité de 73,47% des suffrages exprimés, loin devant Moïse Katumbi Chapwe, Martin Fayulu Madidi, et Adolphe Muzito.

Conformément aux dispositions de l’article 74 de la Constitution de la République, le Président de la République élu entre en fonction dans les dix jours suivant la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle. La cérémonie de prestation de serment s’est déroulé devant les juges de la même Haute Cour dirigée par Dieudonné Kamuleta Badibanga.

Malgré plusieurs irrégularités et fraudes dénoncées lors des élections présidentielles, législatives nationales et provinciales, ainsi que celles des conseillers municipaux prévues le 20 décembre, s’étendant jusqu’au 27 décembre 2023, les principaux candidats de l’opposition, dont Moïse Katumbi et Martin Fayulu, n’ont pas saisi la Cour constitutionnelle, qu’ils considèrent comme inféodée au pouvoir.

Clément MUAMBA/New-messager-de-la-paix.net

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