Vatican, 18 mai 2025 ( New-messager-de-la-paix.net)-
Reportage exclusif de la Révérende Sœur Aimée Musenga – Commission Épiscopale de la Communication Sociale (CECOS/CENCO), relayé par New-messager-de-la-paix.net
1. L’aube d’un pontificat tourné vers l’amour et la justice
Dimanche 18 mai 2025, la basilique Saint-Pierre déborde : plus de 250 000 pèlerins et 200 délégations internationales lèvent les yeux vers le nouveau Pape. Dans sa première phrase, Léon XIV place tout son ministère sous le signe de l’humilité :
« Je n’ai été choisi sans aucun mérite et c’est craintif et tremblant que je viens à vous comme un frère qui veut se faire le serviteur de votre foi et de votre joie. »
Un ton résolument pastoral, mais aussi résistant :
« Ne laissons pas la domination, la propagande ou la peur emprisonner nos frères. »
2. Entre silence et procession : le rite qui parle
Après un recueillement discret sur la tombe de saint Pierre, rappelant le lien indissoluble entre l’évêque de Rome et le pêcheur de Galilée, la grande procession s’élance.
Devant Léon XIV, deux diacres portent trois insignes essentiels : le pallium, symbole du Bon Pasteur et de l’unité avec les évêques ; l’anneau du pêcheur, rappel de la mission pétrinienne de confirmer ses frères ; l’Évangéliaire, Parole vivante qui gouverne l’Église.
Le Pape bénit la foule avec l’Évangile ouvert sur Jean 21, 15-19 avant de recevoir, des trois cardinaux-ordres, le pallium puis l’anneau : un engagement à paître sans dominer, à servir sans s’élever.
3. Une liturgie polyglotte, miroir d’un monde blessé
Les Actes des Apôtres sont proclamés en espagnol, la première lettre de Pierre en anglais, tandis que l’Évangile selon Jean retentit en latin puis en grec. Entre chaque lecture, le Pontife prie « pour les victimes oubliées des vieux et des nouveaux conflits ».
4. Homélie : trois priorités qui claquent comme un manifeste
Arrêter la guerre – « Plus jamais la guerre ! Le spectre d’un troisième conflit mondial exige de nous une diplomatie qui se parle les yeux dans les yeux. »
Guérir l’économie – « Un paradigme économique qui exploite la Terre et marginalise les plus pauvres n’est pas neutre : il est péché social. »
Tisser l’unité – « Je voudrais que ce soit notre premier grand désir : une Église unie et de communion qui devienne le ferment pour un monde réconcilié. »
5. Pallium et anneau : des symboles qui obligent
Le pallium engage le pasteur de Rome à porter les périphéries sur ses épaules ; l’anneau du pêcheur scelle chaque acte pontifical et rappelle que tout pouvoir n’est que service provisoire, puisque l’anneau sera brisé à la mort de Léon XIV.
6. Une assemblée qui reflète le dialogue des nations
Dina Boluarte, François Bayrou, Ursula von der Leyen, J.D. Vance, Isaac Herzog, Volodymyr Zelensky, Javier Milei : leur présence simultanée, malgré des intérêts parfois opposés, souligne l’espace neutre qu’offre le Saint-Siège pour la négociation et la paix.
7. Sécurité inédite, communion universelle
Cinq mille agents, couverture aérienne, tireurs d’élite : Rome déploie un dispositif hors norme. Pourtant, la papamobile fend une marée de drapeaux et de chants. Sur les réseaux, le hashtag #LeonXIV atteint 4,3 millions de mentions en trois heures ; signe que l’émotion traverse les frontières.
8. Feuille de route en trois verbes : Unir, Servir, Agir
Léon XIV annonce un Jubilé de la Fraternité en 2026, des « diaconies vertes » pour mettre la justice sociale et la sauvegarde de la création au cœur des diocèses, et la nomination d’envoyés spéciaux pour l’Ukraine, le Moyen-Orient et le Sahel : autant de gestes concrets pour incarner l’Évangile.
9. Urbi et Orbi : la bénédiction qui déborde les frontières
Depuis le balcon de Saint-Pierre, le Pape invoque Marie, « Étoile de la mer Méditerranée où tant de vies se noient », puis bénit la ville et le monde. La foule répond d’un murmure solennel : « Pax ».
Conclusion : un pontificat qui commence comme un exode hors de la peur
« La domination, la propagande et la peur sont des prisons », avertit Léon XIV.
En revêtant le pallium et en passant l’anneau du pêcheur, il accepte d’en limer les barreaux avec ceux que la guerre disperse et que l’économie exclut. Son premier geste, simple et décisif : “Rencontrez-vous, regardez-vous dans les yeux.”
La route sera longue, mais déjà Rome résonne d’un refrain nouveau : Amour, unité, paix, justice sociale. Quatre piliers qu’un pape « sans mérite » se promet de servir, pour qu’aucun être humain ne soit jamais plus étranger sur cette Terre commune.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema Amizia
Source: Sr Aimée Musenga de la CECOS/CENCO depuis Vatican