Kinshasa, 8 mai 2025 ( New-messager-de-la-paix.net)-
VATICAN – Le monde a retenu son souffle, puis s’est enflammé d’enthousiasme lorsque, du haut du balcon de la basilique Saint-Pierre, le tout nouveau souverain pontife a prononcé ses premiers mots :
« Que la paix soit avec vous ! »
Acclamé avec ferveur par la foule massée sur la place, Léon XIV, anciennement le cardinal Robert Francis Prevost, a ainsi marqué le début d’un pontificat tourné résolument vers la paix, la continuité et la réconciliation.
« Nous gardons avec nous les mots courageux du pape François », a-t-il poursuivi, rendant un vibrant hommage à son prédécesseur, figure marquante de l’ouverture de l’Église au monde contemporain.
Un pape au nom symbolique, entre tradition et renouveau
Le choix du nom Léon XIV n’est pas anodin. Il s’inscrit dans la continuité du pape Léon XIII, promoteur du dialogue entre foi et raison, initiateur de la doctrine sociale de l’Église et fervent défenseur de la paix dans un monde agité.
Le nouveau pape semble vouloir embrasser cette même vision humaniste et réformatrice, à l’écoute des défis contemporains.
Une voix qui connaît l’Afrique : Léon XIV et la RDC
Peu après son élection, des fidèles congolais ont rappelé un geste prophétique : Léon XIV a visité la République Démocratique du Congo lorsqu’il était Prieur général de l’Ordre de Saint-Augustin.
Il avait alors béni et inauguré les bâtiments de l’Université Saint Augustin, à la 18e Rue à Kinshasa/Limete.
Frère Martin Banga ( actuel Mgr Martín Banga de Buta) émettant ses voeux solennels devant l’actuel Pape Léon XIV ) à Kinshasa couvent Ste Rita.
Cette visite a laissé un souvenir marquant : un homme d’écoute, proche des réalités du peuple congolais, et déjà porteur d’un message de paix.
Son parcours : de Chicago aux périphéries
Né le 14 septembre 1955 à Chicago, Robert Francis Prevost est diplômé en mathématiques (Université Villanova), en théologie (Union théologique catholique de Chicago) et en droit canonique (Université Saint-Thomas d’Aquin, Rome).
Sa thèse portait sur « Le rôle du prieur local dans l’Ordre de Saint-Augustin » — une réflexion sur la gouvernance partagée, déjà révélatrice de son style pastoral.
Ordonné prêtre en 1982, il part dès 1985 comme missionnaire au Pérou, où il passera plus de vingt ans, servant comme chancelier, formateur, enseignant et vicaire judiciaire. De 2001 à 2013, il devient Prieur général de l’Ordre des Augustins, puis évêque de Chiclayo, et plus tard préfet du Dicastère pour les évêques sous François.
Le pape François le crée cardinal en 2023, saluant en lui « un pasteur humble, profond et expérimenté ». Il détient aussi la nationalité péruvienne, preuve de son enracinement dans les « périphéries chères au cœur de François ».
Un profil pour les temps difficiles
Son élection intervient à un moment crucial. L’Église catholique est confrontée à des défis majeurs :
* la crise des vocations,
* les scandales d’abus,
* les réformes en cours de la Curie romaine,
* les tensions géopolitiques croissantes.
Mais Léon XIV semble prêt : sa capacité d’écoute, sa sobriété et sa connaissance du terrain en font une figure de confiance pour restaurer les liens entre l’Église et les peuples.
Un engagement résolu pour la paix
Dès ses premières heures comme pape, Léon XIV a placé la paix au cœur de son message. Cette priorité pourrait fortement résonner en République Démocratique du Congo, au Sahel, en Terre Sainte et dans d’autres régions en crise.
« Que la paix soit avec vous ! » n’est pas un simple vœu : c’est une déclaration de mission.
Un pontificat placé sous le signe de la réconciliation
Le monde découvre un pape modéré, ancré dans les réalités sociales, et doté d’une rare capacité à construire des ponts. Le peuple congolais, qui a déjà croisé sa route, peut nourrir l’espoir de voir ce pontificat renouveler le dialogue entre Rome et les Églises locales d’Afrique.
Avec Léon XIV, l’Église entre dans une ère de paix, de réforme et d’espérance.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema Amizia
