S’unir pour la paix et autour de la’paix, devise de toutes générations, c’est assurer la continuité de la vie.
Kikwit,.le 15 février 2025(New Messager de la Paix),
Les élèves de l’institut Sadisana, une école primaire conventionnée catholique à Kikwit dans la province du Kwilu au sud-ouest de la République Démocratique du Congo, ont interpelé la communauté tant nationale et internationale a travers des poèmes à se mobiliser pour le retour de la paix à l’Est de la RDC, a constaté la rédaction de New Messager de la paix.
Dans ce cris d’alarme pour la paix, un poème écrit par Motalimbo ISALANGA, SJ., on peut entendre :
» Silence! On vol, on viol et on tue par ici. La bouche qui mange ne parle pas, la mienne est vide, je parle, je parole pour tracer le chemin de la mémoire, pour notre sort, le sort du silence qui caractérise le massacre à l’Est de la RDC. Pour vous dire que l’humanité assiste à un désastre, l’honneur est en l’horreur , l’horreur est à l’honneur, l’heure est à l’erreur », a clamé l’élève Ziata, l’élève en 4ème année scientifique.
Et à l’un de ses collègues de continuer :
» chaque matin on vol, à midi on viol et le soir on tue sous les regards impuissants et/ou complices de la communauté internationale, parfois avec la bénédiction de certains membres de la communauté nationale. Dans ce sens, on est tous obligé de perdre quelque chose: là où l’envie de vivre. Partout c’est les mêmes cris des larmes et des armes, larmes et armes des drames qui font perdre nos vies. Pourtant, chaque jour une expression bien plus qu’un mot précise et rétréci fuse partout, la paix. Cette paix butant aux expressions des répressions aux impressions à dépressions et en dépossession » , a clamé l’élève Kiakesidi.
Les promesses d’une intégrale paix et au quotidien, deviennent des expressions des levres, selon ces élèves qui lancent un appel vibrant à la communauté internationale et nationale:
» nous avons besoin de la paix à l’Est de la RDC », clament-ils.
De Rutshuru à Irumu, de Béni à Minembwe, d’Uvira à Djungu, de walikale à Bunia, et de Goma à Bukavu, ils en appellent à la paix :
» Dans l’ensemble, ces élèves clament sans détours : »Nous invitons la communauté internationale, l’union européenne, les États Unis, la SADC, l’union Africaine au respect de l’intégrité territoriale de la RDC, à l’application des textes et instruments internationaux en rapport avec la paix et la sécurité pour le retour de la paix à l’Est de la RDC « , indique leurs poèmes de condamnation de l’agression rwandaise, le carnage de Goma et la prise en otage de l’éducation des enfants et jeunes, innocents et avenir de la nation.
Dans un style propre et un décor descriptif et mélancolique, ce poème mixé aux extraits des atrocités et traumatismes infligés aux jeunes enfants et vieux des territoires sous l’occupation de l’agresseur rwandais et ses supplétifs du M23/AFC, est un cris de détresse de ces jeunes et de compassion à leurs semblables noyés dans l’ombre du désespoir pour les réconfort et les témoigner leur sympathie.
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