Une conférence internationale sous le signe de la mobilisation des jeunes
Kinshasa a été le théâtre, ce lundi 9 décembre 2024, d’une conférence internationale d’envergure organisée par l’Inspection générale des Finances (IGF) en partenariat avec le Forum des Inspections générales des Finances et Institutions assimilées (FIGE). Cet événement, marquant la Journée internationale de lutte contre la corruption, s’est déroulé sous le thème : « Mobiliser la jeunesse africaine dans la lutte contre la corruption pour des lendemains meilleurs ».
Le Président Félix Tshisekedi, qui a honoré la conférence de sa présence, a réitéré son engagement indéfectible pour éradiquer ce fléau qui gangrène la République démocratique du Congo (RDC) et compromet son développement.
Un bilan des actions fortes contre la corruption
Prenant la parole devant un parterre de responsables politiques, experts financiers et jeunes engagés, le Chef de l’État a dressé un bilan des mesures phares qu’il a entreprises depuis son arrivée au pouvoir :
Renforcement des institutions clés : M. Tshisekedi a souligné avoir apporté un soutien politique, légal et logistique renouvelé à des entités comme la Cour des comptes et l’IGF, lesquelles jouent un rôle crucial dans le contrôle des finances publiques.
Création de l’APLC : Sous son mandat, l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC) a vu le jour. Cette structure dispose des moyens nécessaires pour investiguer, alerter et conseiller en matière de gouvernance transparente.
Appui à la CENAREF : Le Président a également renforcé la Cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF) pour identifier et bloquer les transactions suspectes, freinant ainsi la circulation de fonds illicites.
Enquêtes fructueuses de l’IGF : Grâce aux investigations rigoureuses menées par l’Inspection générale des Finances, d’importantes sommes détournées ont été récupérées au profit de l’État congolais.
La corruption : un obstacle au développement durable
Pour Félix Tshisekedi, la corruption va bien au-delà des simples irrégularités administratives. Selon ses mots :
« La corruption est une perversion morale et sociale qui affaiblit nos institutions, sape la confiance entre les citoyens et leurs dirigeants, et freine l’élan du développement national. »
En ce sens, il a appelé à une prise de conscience collective, insistant sur le fait que la lutte contre ce fléau nécessite une mobilisation à tous les niveaux, notamment auprès de la jeunesse.
La jeunesse comme fer de lance du changement
Le Président Tshisekedi a tenu à mettre en lumière le rôle central de la jeunesse dans ce combat. Inspirant son discours de la mémoire de Floribert Bwana Chui, un jeune militant mort à 26 ans pour avoir défendu des valeurs d’intégrité, il a déclaré :
« Notre jeunesse est à la fois la victime et la solution à la corruption. Elle incarne l’énergie, la justice et la moralité nécessaires pour transformer notre société. »
L’engagement des jeunes congolais a donc été présenté comme un pilier essentiel pour bâtir une gouvernance exemplaire et garantir un avenir prospère à la RDC.
Un événement à portée internationale
La conférence a également marqué la présence de délégations issues de 12 pays africains, dont l’Angola, le Burkina Faso, Djibouti, le Mali, le Niger, l’Ouganda, la Somalie, et le Tchad.
En tant que vice-présidente du FIGE, la RDC a démontré son leadership régional dans la lutte contre la corruption et assumera la présidence rotative de cette organisation de 2026 à 2028.
L’Inspecteur général des Finances, Jules Alingete, a profité de l’occasion pour rappeler l’importance d’un engagement collectif :
« La jeunesse congolaise est un acteur clé pour enrayer la corruption, un fléau qui freine notre développement. Ensemble, nous pouvons inverser cette tendance. »
Une journée mondiale pour un message universel
Instituée le 31 octobre 2003 par les Nations Unies, la Journée internationale de lutte contre la corruption est célébrée chaque année pour sensibiliser les populations et mobiliser les gouvernements autour de ce défi global.
En RDC, l’édition 2024 restera gravée comme un appel vibrant à la transparence et à l’intégrité, avec une jeunesse au cœur du combat pour un avenir meilleur.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema
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