Une tribune des compagnons de Mzee Laurent-Désiré Kabila pour l’unité nationale, la justice sociale et la renaissance du Congo
Publié sur https//www.defis-congolais.cd
En ce 17 mai, Journée des FARDC et de la Libération, un cri du cœur résonne : le Congo ne doit pas mourir
En cette date historique du 17 mai, qui marque à la fois la Journée nationale des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et la Journée de la Libération, nous nous sommes réunis pour lancer un appel patriotique fort. Car face à la crise persistante que traverse notre patrie, l’heure est grave.
Le Congo riche… mais appauvri : trahison ou résignation ?
La RDC, malgré son potentiel naturel inestimable, est devenue paradoxalement l’un des pays les plus pauvres au monde. Soixante-quatre ans après l’indépendance, nous sommes confrontés à une pauvreté extrême, à une gouvernance défaillante, à une corruption généralisée et à des conflits armés orchestrés par des puissances étrangères avides de nos richesses.
Nous ne pouvons plus fuir cette vérité : nous avons failli à notre mission historique. Là où la Chine, la Corée du Sud ou le Brésil ont émergé, nous, Congolais, avons laissé la République se désagréger. Il est temps de repenser notre modèle de gouvernance, de redonner sens à l’État, à la nation, à la solidarité, au progrès.
Une nation en ruines : guerre à l’Est, misère à l’Ouest
À l’Est, notre peuple est décimé : déplacés, massacrés, violés, les Congolais sont devenus des étrangers dans leur propre pays. L’État est impuissant, l’école déformante, la santé inexistante. La jeunesse est abandonnée à la drogue, à l’alcool et au désespoir.
À l’Ouest, la capitale Kinshasa s’effondre sous le poids de la misère, des embouteillages et de la violence. Le pouvoir y est devenu une mangeoire, un privilège, une rente. La République est capturée.
Nous saluons le Pacte Social : pour une paix durable, dans la justice et la vérité
Nous, compagnons de Mzee, saluons avec ferveur l’initiative du Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble, portée par la CENCO et l’ECC. C’est un appel à la justice pour les victimes, à la réconciliation sincère, à la refondation morale de notre société.
Mais nous insistons : ce processus ne peut pas être une amnistie collective pour les pilleurs, les tueurs et les traîtres. Il doit marquer le retour de la justice comme fondement de la paix. Sans justice, pas de réconciliation. Sans vérité, pas d’unité.
Ne jamais trahir le Congo : notre serment reste vivant
En ce 17 mai, nous nous souvenons de Mzee Laurent-Désiré Kabila, tombé pour l’honneur du Congo. À sa mémoire, nous réaffirmons notre engagement :
NON à la guerre et à la violence
OUI à une paix fondée sur la justice sociale
OUI au dialogue patriotique pour la reconstruction du Congo
Nous appelons tous les Congolais et toutes les Congolaises, jeunes et vieux, civils et militaires, religieux et laïcs, à ne jamais trahir le Congo. Car notre avenir ne viendra ni des armes ni des discours creux, mais de notre union autour de l’essentiel : la dignité, la paix, la justice, et le bien-vivre ensemble.
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