Kinshasa, 24 mars 2025 ( New-messager-de-la-paix.net)-
Dans son intervention sur les antennes de Radio Top Congo, la Ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a annoncé un changement stratégique du gouvernement.
« Nous sommes dans une logique d’évolution du conflit. Aujourd’hui, la RDC estime qu’il est plus opportun d’engager une discussion directe avec le M23 si cela peut conduire à une cessation des hostilités et des violences contre nos populations civiles. »
Cette position marque un tournant majeur dans la gestion de la crise. Après des années d’impasse et l’échec des solutions purement militaires, la voie du dialogue direct semble désormais privilégiée pour éviter l’enlisement du conflit et ses répercussions dramatiques sur les populations civiles.
Le Pacte Social pour la Paix : Un levier essentiel pour une solution durable
Dans ce contexte, l’initiative du Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble en RDC et dans les Grands Lacs apparaît comme un cadre structurant pour parvenir à une paix durable. Elle se positionne comme une réponse pragmatique aux divisions et aux souffrances engendrées par des décennies de conflits.
Ce pacte appelle à une mobilisation collective et à un engagement sincère des parties prenantes pour mettre fin aux hostilités et jeter les bases d’une stabilité à long terme.
Vers une sortie de crise : négocier pour reconstruire
Alors que les combats s’intensifient et que le territoire sous contrôle du M23 s’élargit, la RDC est à un tournant décisif. La reconnaissance de l’échec du processus de Nairobi et l’ouverture du gouvernement à un dialogue direct avec la rébellion témoignent d’une prise de conscience face aux réalités du terrain.
» Il n’a pas fallu perdre trop de temps à vilipender l’initiative du Pacte Social pour la Paix et ses initiateurs au lieu de chercher à comprendre et à converger vers le schéma proposé par la CENCO et l’ECC », rapporte la CECOS/CENCO .
La feuille de route du duo CENCO-ECC, largement expliquée aux parties prenantes du conflit au pays et à l’étranger, a reçu une large adhésion et de nombreux soutiens. Il aurait été plus stratégique d’adopter cette approche dès le départ plutôt que de dénigrer les pères spirituels catholiques et protestants qui, depuis des années, plaident pour une issue pacifique et inclusive.
Aujourd’hui, l’urgence n’est plus aux postures rigides ni aux calculs politiques. Il est temps d’agir de manière concertée pour arrêter immédiatement la guerre et amorcer la reconstruction d’un Congo apaisé, dans une région des Grands Lacs enfin pacifiée.
« Ensemble, arrêtons tout de suite la guerre, pour commencer—toutes affaires cessantes—à construire le Congo que nous voulons, dans une région des Grands Lacs où règnent la paix et le bien-vivre ensemble. »
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