Noël à Bethléem : Une échappatoire spirituelle face à la Guerre en Terre Sainte.

Une fête sous le signe de la résilience et de la Foi

Alors que le conflit continue de ravager la bande de Gaza, Bethléem, berceau du christianisme, demeure un refuge spirituel pour les chrétiens de Terre Sainte. Malgré l’absence de décorations somptueuses et de célébrations grandioses, la ville incarne l’espoir et la résilience face à l’adversité.

Un Noël sobre mais chargé de sens

Cette année, pas de sapin géant ni de guirlandes lumineuses sur la place de la Mangeoire. Anton Salman, le maire de Bethléem, explique ce choix symbolique :

« Nous voulons montrer au monde que la Palestine souffre toujours de l’occupation israélienne et de l’injustice. »

Les festivités ont laissé place à une ambiance recueillie, marquée par la prière et la solidarité.

Des Pèlerins en quête de Paix

Malgré le contexte difficile, de nombreux pèlerins, comme Hisham Makhoul, ont choisi de venir à Bethléem pour célébrer Noël.

« Ce que l’on traverse est très difficile, mais c’est une échappatoire, même temporaire », confie-t-il.

Leur présence témoigne de la force de la foi et de l’importance du pèlerinage en ces temps troublés.

L’Appel à la Paix du Pape François

Au Vatican, le pape François a ouvert l’« Année Sainte » 2025 en inaugurant la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre.

Devant des milliers de fidèles, il a lancé un vibrant appel à un cessez-le-feu immédiat au Proche-Orient, dénonçant la « cruauté des frappes à Gaza ».

La Guerre jette une ombre sur les Fêtes de Noël

Dans plusieurs régions touchées par les conflits, comme en Syrie et en Allemagne, les célébrations ont été assombries par des tragédies récentes. Pourtant, malgré la douleur et la peur, les communautés chrétiennes persistent à célébrer la naissance du Christ comme un symbole d’espoir et de renouveau.

Un Noël entre ombre et lumière

Bethléem, malgré ses rues silencieuses et ses décorations absentes, demeure un phare d’espérance pour des milliers de fidèles. « Même au milieu du chaos, la foi reste notre refuge », témoigne une habitante. Dans ce contexte de guerre et d’incertitude, Noël à Bethléem rappelle au monde entier le pouvoir de la résilience et de l’amour fraternel.

Une leçon universelle d’espoir

Noël à Bethléem, bien que discret cette année, envoie un message fort : face aux épreuves les plus sombres, la foi et l’unité peuvent éclairer le chemin de la paix. Une célébration sobre, mais profondément marquante, qui transcende les frontières et touche les cœurs du monde entier.

New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema 

Source : le journal de Montréal 

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