« Non, aucun pays étranger n’a financé le Pacte Social pour la Paix « : clarification du Révérend Éric Nsenga face aux intoxications.

Kinshasa, 10 avril 2025 ( New-messager-de-la-paix.net) — Depuis quelques jours, une vague de désinformation alimente les réseaux sociaux et certains médias autour du Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble, une initiative citoyenne portée par les confessions religieuses de la République Démocratique du Congo (RDC), notamment la CENCO et l’ECC. Au cœur de la polémique : une prétendue implication financière de certains pays étrangers, dont le Rwanda, dans ce processus inédit de réconciliation nationale.

Le démenti clair du Révérend Éric Nsenga

Face aux interprétations erronées d’une déclaration de Mgr Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi, lors de son entretien avec Jeune Afrique, le porte-parole de l’ECC, Révérend Éric Nsenga, a apporté une mise au point limpide au micro de Marius Muhunga :

« Aucun pays, en commençant par le Rwanda, l’Ouganda, le Kenya, le Congo-Brazzaville, l’Angola, la France ou les États-Unis, n’a donné un seul dollar en termes de soutien à l’initiative du Pacte Social pour la Paix. »

Il  précise que les voyages effectués par la délégation conjointe CENCO-ECC dans la sous-région des Grands Lacs et ailleurs ont bénéficié, dans certains cas, d’un accompagnement logistique ou diplomatique, sans aucune contrepartie financière ni engagement dans le contenu ou l’orientation du Pacte.

« Mgr Muteba était juste en train de dire que certains gouvernements ont accompagné notre délégation dans un esprit de solidarité. Il ne s’agissait nullement d’un financement ou d’un parrainage politique. », a insisté le Révérend Nsenga.

Une initiative purement congolaise, portée par la société civile religieuse

Le Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble est le fruit de longues consultations entre les leaders religieux, les acteurs sociaux et les populations congolaises, y compris celles affectées par les conflits armés à l’Est de la RDC. Cette démarche vise à fédérer la nation autour d’un engagement collectif, loin des calculs partisans et des influences extérieures.

Les responsables religieux ont sillonné plusieurs pays — Rwanda, Ouganda, Kenya, Congo-Brazzaville, Angola — non pas pour solliciter des fonds, mais pour porter un message de paix régionale et de coresponsabilité face aux drames humains persistants.

Ces missions pastorales ont également permis d’écouter les diasporas congolaises, et de réaffirmer l’importance du dialogue entre les peuples.

Instrumentalisation malveillante des propos de Mgr Muteba

Les tentatives de manipulation visant à présenter le Rwanda ou tout autre État comme un bailleur du Pacte relèvent d’une stratégie de désinformation, sans aucun fondement. Elles visent à saper la crédibilité d’un processus salué par de nombreuses couches de la population, notamment la jeunesse, les femmes et les victimes des violences.

Il est important de rappeler que la démarche de la CENCO et de l’ECC repose sur l’indépendance morale, la neutralité politique et la légitimité spirituelle. Le Pacte Social ne dépend d’aucun financement gouvernemental, national ou international.

Un appel à la sérénité et à la vigilance

La CENCO et l’ECC appellent les Congolais à ne pas se laisser distraire par les intoxications propagées par certains cercles mal intentionnés. Le Pacte Social pour la Paix est une chance historique pour tourner la page de la guerre, reconstruire la confiance nationale, et bâtir un Congo nouveau dans une région des Grands Lacs apaisée.

Dans cet esprit, le Révérend Éric Nsenga réaffirme :

« Ce Pacte est notre affaire à nous, Congolais. Il est temps d’arrêter les guerres et de commencer, toutes affaires cessantes, à bâtir le pays que nous voulons. »

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