Quand la bénédiction dérange : apprendre à partir pour mieux vivre en paix – Méditation sur Genèse 26:16

Tribune biblique – Un Verset à la Fois pour Tous

Par le Pasteur Maurice Mondengo sur

New-messager-de-la-paix.net

“Va-t-en de chez nous, car tu es maintenant beaucoup plus puissant que nous. (Genèse 26:16)

Frères et sœurs en Christ,

Voici pour nous une Parole d’édification tirée du livre de la Genèse. Une parole simple mais puissante, qui résonne aujourd’hui encore au cœur de notre société troublée par l’envie, les conflits d’intérêts et les luttes de pouvoir :

Et Abimélec dit à Isaac: Va-t-en de chez nous, car tu es maintenant beaucoup plus puissant que nous.” (Genèse 26:16)

Cette déclaration du roi Abimélec nous révèle une vérité intemporelle : la bénédiction de Dieu peut parfois déranger ceux qui refusent de reconnaître sa main dans nos vies.

Quand la paix exige la séparation

Chers bien-aimés,

Il arrive, dans notre marche avec Dieu, que la séparation soit nécessaire pour préserver la paix, même si cela implique une perte apparente ou un sacrifice douloureux. S’éloigner, ce n’est pas fuir. C’est choisir la paix, comme Isaac l’a fait.

Dans notre méditation précédente, le Seigneur nous rappelait que nous vivons au milieu de jaloux, et qu’il nous faut adopter une stratégie de sécurité spirituelle :

“Soyez prudents comme les serpents et candides comme les colombes.” (Matthieu 10:16)

Et chaque fois que nous faisons notre travail de bon cœur, comme pour le Seigneur (cf. Colossiens 3:23), Dieu nous bénit. Mais cette bénédiction suscite aussi l’envie, la jalousie, les attaques.

Isaac face à la jalousie des Philistins : un choix de sagesse

La Bible nous apprend que la richesse d’Isaac suscita la jalousie des Philistins (Genèse 26:14). Ils bouchèrent ses puits, sabotèrent ses efforts, et le roi Abimélec finit par lui dire : « Va-t-en de chez nous ».

Et que fit Isaac ? Il partit. Sans violence. Sans réclamation. Il choisit la paix.

Il s’établit dans la vallée de Guérar, loin de ceux qui l’enviaient.

Il comprit que le roi ne le protégeait plus, mais que Dieu restait son refuge.

Leçons pour notre société aujourd’hui

Aujourd’hui encore, nous vivons dans un monde où l’élévation spirituelle, professionnelle ou sociale dérange. Quand Dieu bénit quelqu’un, cela expose à la critique, au rejet, voire à la haine.

Mais apprenons d’Isaac :

Savoir quand il faut partir

* Accepter la séparation pour protéger la paix intérieure

* Se confier non pas aux hommes, mais à Dieu, qui ne change pas (cf. Ésaïe 55:8)

“Ce qui est à nous est à nous… mais soyons prudents comme les serpents.”

Une Parole pour notre temps : choisir Dieu plutôt que les conflits

Dans une société divisée, où les intérêts personnels dominent sur la vérité, le chrétien doit être un artisan de paix, même si cela implique des séparations nécessaires.

Ne restons pas là où notre bénédiction devient un fardeau pour les autres. Dieu ne nous abandonne pas quand nous quittons un lieu d’hostilité. Au contraire, Il nous précède ailleurs.

Conclusion : Partir pour grandir avec Dieu

Frères et sœurs, ne craignez pas les jaloux. Ne vous attachez pas à ceux qui vous combattent parce que Dieu vous a bénis. Soyez comme Isaac. Partez quand il le faut. Car celui qui marche avec Dieu ne perd jamais.

Dieu gagne toujours nos combats.”

À retenir :

Dieu nous bénit pour que nous soyons source de paix, pas de conflit.

La séparation n’est pas un échec, mais une stratégie de sagesse spirituelle.

Notre bénédiction est entre les mains de Dieu, non des hommes.

Paix et grâce à vous tous, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Amen.

Pasteur Maurice Mondengo sur New-messager-de-la-paix.net

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