6ème TRIBUNE DU MESSAGER DE LA PAIX
La récente vague de critiques à l’encontre de la CENCO et de l’ECC repose sur une mauvaise foi manifeste et une lecture tronquée des propos tenus par Monseigneur Fulgence MUTEBA. Détournées de leur contexte, ses paroles ont été instrumentalisées par ceux-là mêmes qui ne comprennent pas que sans le Pacte Social, notre pays bascule dans le chaos.
Affirmons- le dire sans détour : ces attaques ne visent pas seulement des hommes d’Église — elles visent une mission de bien-vivre ensemble, une invitation pastorale au consensus national, un appel des Églises pour la paix du développement national intégral et pour une coexistence pacifique régionale fondée sur le bien-vivre ensemble.
Une vision qui met à nu les intérêts inavouables de ceux qui se nourrissent du chaos, et redoutent la perspective d’un agir politique éthique et expert, axé sur la résolution méthodique des problèmes du quotidien.
À l’heure les initiatives de Naïrobi, de Luanda ou de Doha ne s’occupent essentiellement que des aspects extérieurs de la paix, lisez le « Guide du Pacte Social » et vous allez vous rendre compte que l’initiative complémentaire ad hoc est celle de la CENCO et de l’ECC.
Rappelons que ces deux Églises ont engagé un processus de paix et de cohésion nationale autonome, responsable et crédible. Elles n’ont sollicité aucun financement étranger pour leur mission.
Ce que Monseigneur Fulgence Muteba a déclaré avec une honnêteté inhabituelle en RDC , c’est que les pays visités ont accordé, comme le veut la tradition diplomatique, un accueil officiel, prenant en charge les frais de séjour, de logement et de transport. Rien de plus, rien d’illégal et rien de compromettant. Juste de la transparence.
Mais voilà : dans un climat politique habitué à l’instrumentalisation clientélisme des opinions, dire la vérité devient un acte subversif. Et ceux qui veulent voir la guerre continuer, ceux qui prospèrent dans l’instabilité de l’Est de la RDC, voient d’un mauvais œil une initiative qui commence à éveiller les consciences des intellectuels congolais et à rassembler les forces vives de la nation.
Puisqu’on ne fait la paix qu’avec son ennemi, pourquoi certains peuvent rencontrer le Président rwandais et s’en vanter pendant que d’autres courent le risque d’être condamné à la traîtrise pour la même démarche.
La réponse est simple : certains cherchent à saboter une initiative qui commence à déranger les véritables tireurs de ficelles de cette interminable guerre.
La vérité, c’est que la CENCO et l’ECC avancent à visage découvert. Leur indépendance n’est pas à vendre, et leur mission ne s’arrêtera pas à quelques tweets ou communiqués rageurs.
Pour la première fois depuis 1960, une initiative de paix possède son « Guide », qui explique le processus dans les moindres détails. Comment ne pas admettre que c’est un projet de paix sincère… Et c’est précisément cette sincérité que les ennemis de la paix veulent étouffer.
Mais il est trop tard : le peuple a compris. Et comme le dit le proverbe : “Qui veut noyer son chien, l’accuse de rage.”
Tout compte fait : que veulent ceux qui ne veulent pas le « Pacte SOCIAL »? Que proposent-ils pour rassembler les Congolais, trouver des remèdes salutaires à nos maux internes apocalyptiques, et tracer les voies les plus intelligentes à la fois de la coexistence pacifique intercommunautaire et de la nouvelle fraternité régionale…
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