Ce lundi 7 avril 2025 , le président de la République, Félix Tshisekedi, a personnellement ouvert la session ordinaire de l’Assemblée générale du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) dans la salle d’audience Marcel Lihau de la Cour de cassation. Un acte fort, hautement symbolique, qui témoigne de sa volonté de bâtir un véritable État de droit en République démocratique du Congo.
Une Assemblée Générale axée sur la réforme et la modernisation de la Justice
Dans son allocution, Dieudonné Kamuleta, président du CSM, a salué un « moment de grande importance » pour la consolidation de l’État de droit. Il a mis en avant les prérogatives fondamentales de l’Assemblée générale, notamment la gestion de la carrière des magistrats, la garantie de l’indépendance judiciaire et l’examen du fonctionnement des juridictions.
Cette session ordinaire réunit l’ensemble des chefs de juridictions et des parquets pour évaluer les avancées réalisées et définir les réformes prioritaires à venir.
Objectifs Clés : Éthique, discipline et lutte contre la corruption
Le président du CSM a souligné les progrès accomplis sous l’actuel mandat : amélioration des conditions de travail des magistrats, renforcement de la discipline et intensification de la lutte contre la corruption. Ces efforts visent à restaurer la crédibilité de l’appareil judiciaire et à garantir aux citoyens une justice impartiale, compétente et indépendante.
Félix Tshisekedi réaffirme sa volonté politique de moderniser le pouvoir judiciaire
Magistrat suprême, Félix Tshisekedi a tenu à réaffirmer, par sa présence, son attachement aux principes d’indépendance et de modernisation de la justice congolaise. Il s’agit, pour le chef de l’État, de faire de la justice un véritable pilier de la démocratie, capable de protéger les droits des citoyens et de renforcer la confiance dans les institutions.
Une justice au cœur de l’État de droit en construction
La session ordinaire du CSM, qui s’étendra sur plusieurs jours, abordera les dossiers disciplinaires, les besoins en ressources humaines et logistiques, ainsi que des recommandations destinées aux pouvoirs publics.
Dieudonné Kamuleta a appelé l’ensemble des magistrats à faire preuve d’éthique et de rigueur, tout en insistant sur le rôle essentiel des autorités politiques dans le soutien à l’indépendance de la justice.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema