Washington, 27 juin 2025 (New-messager-de-la-paix.net) —
« La paix est un choix, mais aussi une responsabilité »
Devant les délégations diplomatiques réunies et en présence du secrétaire d’État américain, Marco Rubio — médiateur principal de cette initiative —, la ministre congolaise a livré un message empreint de gravité et d’espoir :
« En signant cet accord de paix, nous ouvrons un nouveau chapitre, qui ne demande pas seulement de l’engagement, mais aussi le courage de le mener à bout.
En signant cet accord, nous réaffirmons une vérité simple : la paix est un choix, mais aussi une responsabilité pour respecter les normes internationales, pour maintenir les droits humains et protéger la souveraineté des États. »
Par ces mots, Kinshasa affirme sa volonté d’inscrire la paix dans les faits, pas seulement dans les discours. Il s’agit d’un appel à l’action, ancré dans une double exigence : un engagement politique réel et une responsabilité morale partagée.
Un accord de poids, fruit de longues négociations
L’accord signé ce jour entre Kinshasa et Kigali consacre une série d’engagements concrets. Il prévoit notamment :
* Le retrait progressif et vérifiable des troupes rwandaises du territoire congolais ;
* La cessation immédiate de tout soutien logistique, financier ou opérationnel aux groupes armés actifs dans l’est de la RDC ;
* La mise en place d’un mécanisme conjoint de suivi et de transparence, sous supervision internationale.
Ce cadre diplomatique entend poser les fondations d’une coopération renouvelée, tout en mettant fin aux ingérences qui ont alimenté des années de violences, de déplacements de populations et d’instabilité régionale.
Le poids du passé, l’exigence d’un avenir meilleur
Dans sa déclaration, la ministre Thérèse Kayikwamba Wagner ne minimise ni les blessures du passé ni les défis à venir. Elle inscrit la signature de cet accord dans une dynamique de résilience, de courage politique et de vigilance citoyenne.
« La paix n’est pas un simple vœu, elle est un cap à tenir », a-t-elle martelé, rappelant que les tensions entre la RDC et le Rwanda ont souvent trouvé un terreau dans l’absence de confiance, l’impunité et la manipulation des communautés.
Ce cap à tenir implique aussi la mobilisation continue de la communauté internationale, que la ministre appelle à accompagner les deux États non seulement dans l’application technique de l’accord, mais aussi dans la construction de la confiance et la réparation des fractures humaines.
Un tournant décisif pour l’Afrique des Grands Lacs
Ce 27 juin 2025, à Washington, ce n’est pas seulement une page de traité qui a été signée : c’est une nouvelle page d’histoire qui s’ouvre entre deux peuples frères, souvent opposés mais inéluctablement liés.
Le ton ferme et mesuré de la ministre Wagner invite toutes les parties prenantes à transformer cette signature en action. Et si, comme elle le dit, la paix est un choix et une responsabilité, alors la RDC semble avoir choisi d’assumer pleinement ce double impératif — avec espoir, mais sans naïveté.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema Amizia
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