Kinshasa, 9 avril 2025 (New-messager-de-la-paix.net)— Dans un contexte sécuritaire préoccupant marqué par une crise humanitaire persistante à l’Est de la République Démocratique du Congo, la cheffe de la MONUSCO, Mme Bintou Keita, a réaffirmé l’urgence d’un cessez-le-feu et la nécessité d’une paix durable pour soulager les souffrances des populations congolaises.
Lors d’une rencontre tenue le lundi 7 avril à Kinshasa avec des femmes leaders et ambassadrices de la paix, Mme Keita a lancé un message fort :
« Ce dont on a besoin aujourd’hui, c’est le cessez-le-feu, c’est de soulager la souffrance de la population. C’est de faire en sorte que le peu qu’il y a d’assistance humanitaire arrive là où elle doit arriver. C’est aussi d’arrêter de violenter les femmes, de violenter les enfants. Cela fait partie de la cessation des hostilités. »
Un engagement commun pour la paix
Organisée dans un esprit de collaboration renforcée, cette réunion a réuni plusieurs actrices de la société civile, dont la présidente de la Synergie des Femmes de la Société Civile (SYFES), Mme Rose Mutshanga. Celle-ci a salué l’écoute et l’accompagnement stratégique de Mme Keita :
« Mon impression est bonne. Madame Bintou nous a beaucoup conseillé et a contribué pour que nous puissions améliorer notre plaidoyer », a-t-elle déclaré.
Les participantes ont profité de cette rencontre pour exprimer des recommandations concrètes à l’endroit du gouvernement congolais, du Rwanda et de ses alliés de l’AFC/M23, des groupes armés locaux, ainsi que des organisations régionales, internationales et des Nations unies.
Une volonté collective de reconstruction
Ce plaidoyer porté par les femmes leaders vise à restaurer une paix durable dans la région des Grands Lacs, reconnue pour ses immenses potentialités économiques, agricoles et humaines. L’objectif est clair : transformer la région en un espace de stabilité, de coopération et de bien-vivre ensemble.
La MONUSCO, par la voix de sa représentante spéciale, a réitéré son engagement à soutenir toutes les initiatives crédibles de paix, y compris celles issues de la société civile congolaise. Ce soutien s’inscrit dans une dynamique inclusive, mobilisant les forces vives de la nation congolaise — femmes, jeunes, leaders communautaires et spirituels — pour faire triompher la paix sur la guerre.
Un soutien croissant à la MONUSCO et aux partenaires de paix
Alors que certains discours tendent à remettre en question la présence internationale en RDC, de nombreuses voix congolaises — en particulier celles des messagers de paix — se lèvent pour soutenir la MONUSCO et appeler à un partenariat renforcé avec les Nations unies et les acteurs régionaux.
Cette mobilisation citoyenne, conjuguée à la détermination des institutions internationales, constitue une chance historique pour faire taire les armes et construire enfin le Congo que veulent les Congolais, dans une région pacifiée et tournée vers l’avenir.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema
