REVUE DE PRESSE DU MARDI 18 FÉVRIER 2025.

Kinshasa, 18 février 2025 ( New-messager-de-la-paix.net)

La situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC est largement commentée dans la presse, ce mardi.

INFOS tire la sonnette en titrant : « Invasion rwandaise contre la balkanisation de la RDC, l’UA appelle au « retrait immédiat du M23 et de ses partisans de toutes les villes occupées » ». Après l’entrée des terroristes du M23, soutenus par l’armée rwandaise, dans la ville de Bukavu le 15 février 2025, signale ce tabloïd, « l’Union africaine sent le danger d’une balkanisation de la RDC en demandant le retrait immédiat des zones occupées par ces forces. Le gouvernement congolais, tout en condamnant cette occupation, a déclaré avoir mis tout en œuvre pour rétablir l’ordre et a exhorté la population à rester à l’abri ».

De son côté, UN rapporte que le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a lancé un appel sans équivoque au Rwanda, l’enjoignant à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC.

« En République démocratique du Congo, le peuple congolais souffre, une fois de plus, d’un cycle brutal de violence. L’impasse doit prendre fin. Le dialogue doit commencer. La souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC doivent être respectées », a-t-il martelé.

Restant sur la déclaration de Guterres, un autre média  s’interroge : « Jusqu’où iront les rebelles de l’AFC/M23 dans leur conquête du territoire national ? » En tout cas, pas jusqu’à Kinshasa, a réagi António Guterres.

New-messager-de-la-paix.net commente pour sa part, le face à face Mgr Donatien Nshole et Christian Lusakweno dont les consultations de la CENCO et l’ECC pour un Forum de consensus et de cohésion ont été au centre de l’entretien.

Répondant à plusieurs questions de Lusakweno, Mgr Donatien Nshole, Secrétaire Général de la CENCO (Conférence Épiscopale Nationale du Congo), s’est exprimé, ce lundi soir, sur ces consultations menées par la délégation CENCO-ECC (Église du Christ au Congo) pour trouver une issue pacifique à la crise sécuritaire en République Démocratique du Congo (RDC).

Il est revenu sur les avancées de leur démarche, les enjeux régionaux et la nécessité d’une approche inclusive impliquant toutes les parties prenantes.

« La réussite ou l’échec sera collectif « 

Mgr Nshole a souligné que l’objectif de cette initiative n’est pas un succès personnel ou institutionnel, mais une réussite pour l’ensemble du pays, a-t-il souligné. Selon lui, le Congo doit réussir, ou il échouera collectivement.

Il a insisté sur la complémentarité entre leur démarche et celle de la communauté internationale, tout en précisant qu’une simple implication à ce niveau ne suffirait pas sans une prise en compte des préoccupations de la sous-région.

« Ce que nous faisons s’inscrit dans une dynamique plus large. La réussite appartiendra à tout le monde, tout comme l’échec sera celui de tous », a-t-il déclaré

Face aux critiques accusant la délégation d’avoir rencontré « l’ennemi », Mgr Nshole rappelle la mission de l’Église :

« Nous appliquons une dimension pastorale. L’Évangile nous enseigne d’aimer nos ennemis. Le plus important était d’établir un dialogue. »

Toutefois, il a souligné que les détails de cette rencontre ne peuvent être divulgués à ce stade, car cela ne serait ni productif ni stratégique.

New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema

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