Revue de Presse du Mercredi 11 décembre 2024

L’adresse du Chef de l’État à la Nation domine les médias

Le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo prendra la parole ce mercredi 11 décembre devant le Parlement réuni en Congrès. Cette adresse solennelle sur l’état de la Nation, exigée par l’article 77 de la Constitution, constitue un rendez-vous annuel incontournable. Elle permet au Chef de l’État de dresser un bilan de la situation du pays et de partager ses perspectives pour l’avenir.

La convocation de ce Congrès a été officialisée lundi par les présidents des deux chambres parlementaires, Sama Lukonde et Vital Kamerhe. Selon Forum des As, ce discours est particulièrement attendu dans un contexte marqué par des défis économiques, sociaux et sécuritaires.

Des mesures économiques pour alléger le quotidien des Congolais

Dans le volet économique, Congo Nouveau met en lumière la mission d’inspection menée par le Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie Nationale, Daniel Mukoko Samba.

Ce dernier a visité des entrepôts de grands importateurs pour évaluer la disponibilité des stocks et le respect des engagements pris par ces acteurs économiques.

Ces engagements s’inscrivent dans le compromis signé le 9 décembre avec le Gouvernement et visent à stabiliser les prix des denrées alimentaires de première nécessité.

Le quotidien rapporte que Daniel Mukoko Samba a salué l’effort des importateurs et a appelé les associations de consommateurs ainsi que la population congolaise à s’approprier ces mesures.

L’objectif est d’assurer que les réductions de prix se répercutent efficacement sur le dernier maillon de la chaîne, à savoir le consommateur.

Insécurité à Kwamouth : une attaque meurtrière des miliciens Mobondo

Sur le plan sécuritaire, la situation reste préoccupante dans le territoire de Kwamouth (Kwango).

Radio Okapi, relayée par plusieurs médias, rapporte qu’au moins dix personnes ont été brûlées vives lors d’une attaque perpétrée par les miliciens Mobondo près du village Aviation. Neuf personnes ont survécu à cet incendie criminel, mais plusieurs blessés sont à déplorer.

Le député national Guy Musomo a lancé un appel urgent au Gouvernement pour prendre des mesures radicales en vue de démanteler cette milice et restaurer la paix dans la région. Cet incident met en exergue l’urgence d’une réponse sécuritaire robuste.

Synthèse et perspectives

Cette journée du 11 décembre 2024 est marquée par trois axes majeurs :

1. Le discours présidentiel qui fixera le cap pour 2025.

2. Les avancées économiques visant une amélioration tangible du pouvoir d’achat des Congolais.

3. La situation sécuritaire alarmante dans certaines zones, nécessitant des solutions pérennes.

Ces thématiques, portées par l’engagement du Chef de l’État et de son Gouvernement, traduisent une volonté de répondre aux attentes des Congolais en matière de développement, de sécurité et de bien-être social.

Paix et Droits Humains en RDC à l’aune de la constitution du 18 février 2006 débattus à L’UCC 

New-messager-de-la-paix.net dans sa livraison de ce mercredi a évoqué cette conférence scientifique organisée par la Commission Justice et Paix de la CENCO et L’UCC à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme célébrée chaque 10 décembre 2024.

Cette rencontre scientifique a mis en lumière le rôle crucial des Scientifiques, des politiques et des Femmes dans un débat constitutionnel inclusif.

La rencontre a rassemblé experts, chercheurs, et figures politiques pour réfléchir sur la nécessité d’un débat inclusif autour de la révision ou du changement de la constitution.

Paul Nsapu, président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), a annoncé la mise en place d’une mission de monitoring à travers le pays pour encadrer le débat constitutionnel et prévenir les violations des droits humains.

Selon lui, ces missions permettront de « veiller au respect des droits des uns et des autres, et prévenir les dérapages possibles », soulignant l’importance de la justice pour sanctionner les contrevenants.

L’abbé Georges Kalenga, secrétaire académique de l’UCC, pour sa part a insisté sur la nécessité d’un renforcement des mécanismes garantissant la dignité humaine. Selon lui, malgré la fin de la guerre en 2006 et l’instauration d’un nouvel ordre constitutionnel, les droits humains restent préoccupants.

Cette réflexion a ouvert la voie à un examen approfondi des failles de la constitution de 2006, notamment en ce qui concerne la consolidation de la paix.

Le professeur Alexis Mbikayi de a l’Unisic-UCC a pour sa part, exploré les origines historiques et philosophiques des droits humains. Il a rappelé que la Déclaration universelle des droits de l’homme puise ses racines dans des traditions chrétiennes et les pensées des Lumières, mentionnant des figures comme Jean-Jacques Rousseau et Montesquieu.

L’Éducation des femmes : Un pilier pour une société équitable 

Un aspect crucial abordé lors de cette matinée a été le rôle de l’éducation des femmes dans la promotion des droits humains et de la paix. La professeure Arlette Masamuna a dénoncé « la formation approximative de la majorité des femmes en RDC », une lacune qui limite leur participation citoyenne et politique.

Elle a souligné que l’autonomisation des femmes, à travers une éducation de qualité, est essentielle pour garantir une démocratie inclusive et un développement durable.

« La plupart des femmes se retrouvent confinées à des rôles subalternes, alors qu’elles pourraient jouer un rôle central dans la prise de décisions », a-t-elle déclaré.

Révision ou changement : une Constitution en question

La question de la révision ou du changement de la constitution de 2006 a été au centre des discussions. Jean-Claude Tshilumbayi, premier vice-président de l’Assemblée nationale, a estimé que la constitution actuelle n’a pas atteint son objectif principal : la paix.

« Les guerres se poursuivent, et de nombreuses dispositions constitutionnelles ont été bafouées », a-t-il souligné, évoquant notamment des irrégularités lors des élections sénatoriales.

Cependant, des voix comme celles de Delly Sesanga, député honoraire, et du professeur Augustin Mampuya plaident pour une révision prudente plutôt qu’un changement radical. Ils insistent sur l’importance de préserver la stabilité institutionnelle tout en corrigeant les imperfections actuelles.

Vers une paix durable : L’appel à l’action

L’UCC a ainsi marqué cette journée comme un moment crucial pour engager un débat inclusif et constructif

New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema 

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