SMIG : Une victoire pour les travailleurs grâce au leadership de la Première Ministre.

Kinshasa, 21 janvier 2024 ( New-messager-de-la-paix.net) – Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre de la République démocratique du Congo, a réuni le mardi les parties prenantes autour de l’actualisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG).

Lors de cette rencontre tenue à la Primature, Gouvernement, syndicats et patronat ont établi un consensus inédit, marquant une avancée majeure pour la protection des droits des travailleurs congolais.

Un processus transparent pour défendre les droits des travailleurs

La révision du SMIG, enclenchée par un arrêté signé en décembre 2024 par le Ministre de l’Emploi et du Travail, Ephraim Akwakwa, avait suscité des divergences en raison d’un non-respect des procédures légales.

Face à cette situation, la Première Ministre a demandé un retrait temporaire de l’arrêté afin d’impliquer le Conseil National du Travail (CNT), conformément aux textes en vigueur.

Cette exigence n’a pas pour but de retarder la revalorisation du SMIG, mais de garantir sa conformité et sa pérennité, comme l’a précisé Judith Suminwa Tuluka. Une décision saluée par toutes les parties, qui y voient un engagement fort pour la défense des intérêts des travailleurs.

Vers un SMIG doublé pour renforcer le pouvoir d’achat

Le SMIG actuel, fixé à 7.075 francs congolais depuis six ans, devrait bientôt doubler pour atteindre 14.500 FC par jour. Cette augmentation, acceptée par consensus entre le Gouvernement, les syndicats et les employeurs, est un pas décisif pour améliorer le pouvoir d’achat des Congolais.

Le Ministre de l’Emploi, Ephraim Akwakwa, a souligné l’importance de ce processus :

« Nous avons tous accepté le taux de 14.500 FC. Le Conseil National du Travail sera convoqué la semaine prochaine pour formaliser cette décision. »

Un message d’espoir pour les millions de travailleurs, qui voient dans cette revalorisation un signe de justice sociale et d’engagement du Gouvernement Suminwa.

Un appel à la rigueur et à la responsabilité

Pour le Vice-Premier Ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, respecter les procédures garantit non seulement la qualité des mesures, mais aussi leur légitimité :

« Ce qu’il faut éviter, c’est que cette mesure soit contestée en justice demain. »

Cet effort de rigueur et de transparence a été applaudi par la Fédération des entreprises du Congo (FEC), représentée par son président, Robert Malumba :

« Nous avons trouvé un consensus sur les montants. Le CNT sera convoqué pour régulariser la procédure. »

Une alliance entre syndicats, Gouvernement et patronat pour un avenir meilleur

Guy Kuku Gedila, président de l’Intersyndicale nationale du Congo, a qualifié cette démarche de « compromis historique » :

« Les 14.500 FC sont un acquis que personne ne remet en cause. Nous demandons à nos camarades de rester sereins. Ce montant sera formalisé selon la procédure légale. »

Cette collaboration entre tous les acteurs marque une étape décisive vers une meilleure reconnaissance des droits des travailleurs et un cadre plus équitable pour les employeurs.

Un pas vers la justice sociale et économique

Grâce à la fermeté et à la vision de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, un cadre solide a été établi pour revaloriser les conditions de vie des travailleurs congolais. Ce processus, respectueux des lois et des intérêts de chaque partie, symbolise l’engagement du Gouvernement pour un développement inclusif et durable.

Avec cette initiative, la RDC montre l’exemple en plaçant la justice sociale au cœur de ses priorités économiques et politiques. Le SMIG à 14.500 FC est désormais à portée de main, et avec lui, un avenir plus juste pour tous les Congolais.

New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema 

Tiré de Cellcom Primature

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