Le Bureau National Catholique de l’Enfance (BNCE) au Kasaï a fermement condamné le meurtre tragique d’un enfant survenu ce mardi 21 janvier 2025 dans la commune de Kanzala, à Tshikapa, commis par la rivale de sa mère.
Cet acte odieux a choqué la communauté locale et a soulevé de vives préoccupations concernant les droits des enfants.
Violation grave des droits de l’enfant : un appel à la justice
Le coordonnateur provincial du BNCE, Israël Mulamba, a qualifié ce meurtre d’une violation flagrante des droits de l’enfant, soulignant que chaque enfant a un droit inaliénable à la vie, indépendamment de la nature des actes qu’il aurait pu commettre.
« Cet acte est une violation grave des droits de l’enfant. Chaque enfant a droit à la vie, et aucun acte ne justifie un tel traitement cruel. C’est véritablement inadmissible », a-t-il déclaré.
Appel à des enquêtes sérieuses et à l’arrestation de la meurtrière présumée
Dans la foulée, le BNCE a demandé aux autorités provinciales d’ouvrir des enquêtes sérieuses pour traquer la meurtrière présumée, qui se serait enfuie après avoir commis son crime.
Le coordonnateur a insisté sur la nécessité de faire toute la lumière sur cette affaire pour que la justice puisse suivre son cours.
« Nous demandons que des enquêtes approfondies soient ouvertes pour appréhender cette femme présumée meurtrière et qu’elle réponde de son acte devant la justice« , a ajouté Israël Mulamba.
Un appel à la protection des droits des enfants
Cet incident tragique met en lumière une nouvelle fois les défis persistants en matière de protection des droits des enfants en République Démocratique du Congo.
Le BNCE appelle à une vigilance accrue et à un engagement fort de la part des autorités locales et de la communauté pour prévenir de tels actes et garantir que chaque enfant puisse vivre en toute sécurité, dans le respect de ses droits fondamentaux.
New-messager-de-la-paix.net/Joseph KAPUKU MUSHILAYI
