Une réflexion sur la gouvernance actuelle
Les promesses de développement pour la province du Kwilu se sont souvent dissipées comme de simples mirages, laissant une population désillusionnée et plongée dans une précarité persistante.
C’est dans ce contexte que Jonathan Ndaywel, potentiel candidat au poste de gouverneur, soucieux du bien être de la population du Kwilu , multiplie des profondes réflexions et contacts pour parer aux échecs récurrents de la gouvernance locale, questionnant non seulement la qualité des dirigeants mais aussi la structure même de la gouvernance qui encadre leur action.
La gouvernance actuelle : Une structure à réformer
Pour Jonathan Ndaywel, la gouvernance actuelle au Kwilu est marquée par des *schémas systémiques inefficaces*, laissant la porte ouverte à des dérives qui compromettent toute dynamique de changement.
« Lorsque la gouvernance elle-même devient complice d’une opacité structurelle, elle alimente des comportements opportunistes au détriment du bien-être collectif, » souligne-t-il.
Il considère que la réforme de cette structure est indispensable pour impulser un véritable développement.
Une nouvelle vision pour une gouvernance efficace
Face à ces constats, Jonathan Ndaywel propose une refonte complète de l’exécutif provincial. Il envisage la création d’un *secrétariat général*, structuré autour de plusieurs pôles d’expertise. Cette nouvelle organisation viserait à améliorer l’efficacité de l’action gouvernementale à travers trois pôles principaux :
Pôle Suivi et Évaluation: Mesurer l’efficacité des actions gouvernementales pour ajuster les stratégies en fonction des résultats obtenus, avec pour objectif central l’amélioration des conditions de vie des populations.
Pôle coordination des Politiques Publiques : Assurer la cohérence et l’optimisation des ressources provinciales, en évitant les doublons et en maximisant l’efficacité des initiatives.
-Pôle contrôle et conformité: renforcer le respect des lois et des règles déontologiques, prévenir la corruption, et améliorer la crédibilité de l’administration provinciale aux yeux des partenaires et investisseurs étrangers.
L’Importance de l’inclusion et de la concertation
Jonathan Ndaywel insiste également sur l’importance de l’inclusion des aspirations locales dans les politiques publiques.
Pour cela, il propose la mise en place d’un *Conseil consultatif* composé de représentants des cinq territoires de la province, d’autorités coutumières et de notables. Ce conseil servirait de relais entre l’exécutif provincial et les réalités locales, garantissant des décisions en phase avec les besoins réels des communautés.
En outre, il prévoit la création de *comités interministériels permanents* pour coordonner les actions entre les différents ministères provinciaux et assurer une réponse stratégique aux crises et aux urgences. Cette approche permettrait de doter la province d’une résilience accrue face aux défis imprévus.
Un projet en phase avec la décentralisation
La vision de Jonathan Ndaywel s’inscrit pleinement dans une dynamique de décentralisation, en accord avec les dispositions légales en vigueur.
Il s’appuie sur la Loi sur la libre administration des provinces pour mettre en œuvre cette gouvernance rénovée par des actes réglementaires adaptés.
Par exemple, la mesure sur le cantonnement communautaire pourrait, dans ce cadre, offrir des bénéfices concrets et tangibles à la population.
Ensemble pour un Kwilu meilleur
En conclusion, Jonathan Ndaywel appelle à un changement profond de la gouvernance provinciale pour répondre aux aspirations des habitants du Kwilu.
« Ensemble, pour un Kwilu meilleur » est le leitmotiv de sa campagne, visant à transformer les promesses en réalités concrètes au service de tous.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema
