Kinshasa, 22 juin 2025 – ( New-messager-de-la-paix.net)
La tension retombe, l’horizon s’éclaircit. Ce samedi 21 juin 2025, à la Cité de l’Union Africaine, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a accordé une audience très attendue aux responsables religieux des deux principales confessions chrétiennes du pays – la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC) – venus lui présenter le rapport des consultations nationales et internationales menées dans le cadre du Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble.
Cette rencontre de haut niveau, empreinte d’écoute réciproque et de volonté d’apaisement, a marqué un tournant décisif dans la mise en œuvre de cette initiative patriotique, née de l’engagement des Églises à accompagner la recherche d’une paix durable en République Démocratique du Congo, particulièrement dans un contexte régional troublé par l’occupation persistante de l’Est du pays.
Une démarche religieuse saluée par le Chef de l’État
Conduite par le Révérend Dr André-Gédéon Bokundoa-Bo-Likabe, Président national de l’ECC, la délégation comprenait également Mgr Donatien Nshole, Secrétaire général de la CENCO, et le Pasteur Eric Nsenga, Secrétaire général de l’ECC. Pendant près de deux heures, ces leaders spirituels ont présenté au Chef de l’État les fruits d’une mission de trois mois, menée à travers plusieurs provinces du pays ainsi qu’en Afrique, en Europe et en Amérique, pour écouter les populations et identifier des pistes de solutions face à la crise sécuritaire et à la fragmentation du tissu social.
> « Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a été réceptif. Il a pris le temps de nous écouter, et nous l’avons aussi écouté », a déclaré Mgr Nshole au terme de l’audience.
Une équipe présidentielle pour faire avancer le processus
Trois résultats clés sont à retenir de cette entrevue stratégique :
1. Le Chef de l’État a accepté le principe d’un dialogue national inclusif, fondé sur la concertation et l’inclusivité, dans le respect des équilibres institutionnels.
2. Une convergence d’approche a été trouvée entre la Présidence et les Églises, affirmant ainsi la légitimité de la médiation conjointe CENCO-ECC.
3. Une équipe présidentielle spéciale a été désignée pour travailler aux côtés des représentants religieux afin d’approfondir les pistes de mise en œuvre du Pacte Social pour la Paix.
> « Le plus important est qu’il a mis en place une équipe qui va continuer à travailler avec nous », a souligné le porte-parole de la CENCO.
Le Pasteur Eric Nsenga, de l’ECC, a ajouté que cette réunion avait permis de poser deux jalons essentiels : la remise officielle du rapport des consultations, et la mise en route d’une collaboration technique autour des prochaines étapes du pacte social, dans un esprit de confiance retrouvée.
Un engagement patriotique pour préserver la paix par le dialogue
Cette décision présidentielle, saluée comme un acte de patriotisme et de sagesse, réaffirme la volonté de préserver la paix par le dialogue sincère, la vérité et la bonne foi. Dans une RDC régulièrement ébranlée par les tensions internes et les ingérences extérieures, la collaboration entre autorités politiques et leaders religieux apparaît comme une voie crédible vers la réconciliation nationale.
La sincérité et la bonne foi : piliers du succès
Cette nouvelle dynamique de confiance mutuelle redonne espoir à la population congolaise et aux partenaires internationaux, en quête d’un avenir fondé sur le respect, l’unité et la justice.
Bertin Kangamotema Amizia | www.new-messager-de-la-paix.net
