63e anniversaire de la disparition tragique d’un artisan de paix: La mémoire de Dag Hammarskjöld évoquée par l’historien Isidore Ndaywel e Nziem.

Le 18 septembre 1961 marque une date tragique dans l’histoire des Nations Unies et du monde. En ce jour, Dag Hammarskjöld, deuxième Secrétaire général de l’ONU, trouvait la mort dans un accident d’avion en Rhodésie du Nord, aujourd’hui la Zambie, aux côtés de 15 autres personnes.

À l’occasion du 63e anniversaire de cet événement, l’historien congolais Isidore Ndaywel e Nziem va rendre hommage à cet homme au cours d’une émission sur  les antennes de la Radio et Télévision nationale congolaise (RTNC) ce mercredi soir.

Cette intervention permettra de raviver la mémoire d’une figure emblématique de la paix internationale, notamment en lien avec ses missions au Congo.

Une mission de paix qui s’est achevée tragiquement.

Dag Hammarskjöld était en route pour une mission de paix au Congo lorsque son avion s’est écrasé près de Ndola, en Rhodésie du Nord, dans la nuit du 17 au 18 septembre 1961.

C’était son quatrième voyage en terre congolaise depuis la création de l’Opération des Nations Unies au Congo (ONUC) en juillet 1960. Ce déploiement avait été décidé à la demande du gouvernement congolais, alors en pleine crise politique et sécuritaire, dans l’espoir d’un soutien militaire et diplomatique international. 

Ce tragique accident, survenu alors que le Secrétaire général supervisait les opérations de l’ONU au Congo, a laissé une profonde empreinte dans l’histoire de la diplomatie internationale.

L’avion transportant Hammarskjöld et ses collaborateurs n’a jamais atteint sa destination. Malgré les efforts de communication avec la tour de contrôle de l’aéroport de Ndola, aucun contact n’a pu être établi avant le drame.

Ce n’est que 14 heures plus tard, le 18 septembre, qu’une équipe de recherche a localisé l’épave de l’avion à quelques kilomètres de l’aéroport. Sur place, 15 corps furent retrouvés, ainsi qu’un survivant, Harold Julien, qui succomba quelques jours plus tard à ses blessures.

New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema 

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