Une menace sur la RN1
Depuis quelques jours, une érosion en progression rapide dans le village de Kinzwanga, situé dans la province du Kwango, représente un danger imminent pour la circulation entre Kinshasa et les provinces du Kwilu, Kasaï et Kwango.
Selon le président de la société civile du Kwango, Symphorien Kwengo, ce phénomène naturel pourrait avoir de graves conséquences si des mesures urgentes ne sont pas prises.
Un appel pressant à l’action
Le week-end dernier, dans une déclaration à Radio Okapi, Symphorien Kwengo a alerté l’opinion publique sur l’état critique de la Route Nationale 1 (RN1), principale artère reliant ces provinces à Kinshasa.
« Le cadre de concertation provincial de la société civile du Kwango alerte que la RN1 est menacée d’être coupée par une tête d’érosion très profonde qui est déjà à moins de deux mètres de la chaussée au niveau du village Kinzwanga, à moins de 2 kilomètres du village Pont Kwango », a-t-il expliqué avec gravité.
Cette détérioration rapide de la route pourrait, selon lui, isoler les provinces du Kwango, du Kwilu et du Kasaï de la capitale, compliquant ainsi la circulation des personnes et des marchandises dans toute cette région.
Conséquences économiques redoutées
En plus de l’impact sur les déplacements, une coupure de cette route pourrait entraîner une hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité dans ces provinces enclavées.
La RN1 est un axe stratégique pour l’approvisionnement en biens essentiels tels que les denrées alimentaires, les médicaments et d’autres produits vitaux pour la population locale.
Symphorien Kwengo s’est également dit préoccupé par les effets sur les mouvements migratoires, alors que des milliers de personnes dépendent quotidiennement de cette voie pour se rendre à Kinshasa ou dans d’autres localités. « Cette tête d’érosion, si elle n’est pas maîtrisée, paralysera la région », a-t-il averti.
Des actions urgentes nécessaires
Face à cette situation critique, la société civile du Kwango exhorte les autorités à réagir rapidement. Kwengo a appelé l’Office des routes à intervenir sans délai pour freiner l’avancée de l’érosion et prévenir la rupture de cet axe vital.
« Nous demandons à l’Office des routes de s’activer sans attendre contre cette tête d’érosion pour limiter les dégâts », a-t-il insisté, soulignant l’urgence de la situation.
Le manque d’infrastructures résilientes face aux phénomènes naturels reste un défi de taille pour plusieurs provinces de la République démocratique du Congo, où des routes vitales sont régulièrement menacées par des catastrophes naturelles, fragilisant ainsi l’économie et les échanges entre les différentes régions.
Cet article vise à attirer l’attention des autorités compétentes et à alerter la population sur les enjeux d’une intervention rapide.
Il est crucial de protéger les infrastructures routières afin d’assurer la continuité des échanges commerciaux et de garantir la sécurité des habitants des provinces concernées.
New-messager-de-la-paix.net/Dieudonné Ngay-Ngay