Les Embouteillages, défi quotidien pour la mobilité Urbaine: Didier Mumengi plaide pour un réseau de transport public révolutionnaire en RDC.

Les embouteillages à Kinshasa et dans d’autres grandes villes de la République Démocratique du Congo (RDC) posent des défis majeurs pour la mobilité des citoyens. Dans ce contexte, le sénateur et ministre honoraire Didier Mumengi propose une refonte audacieuse du transport collectif à travers son ouvrage, Nouveau Système du Transport en Commun (NOSTRACO).

Lors d’une conférence récente à Kinshasa, il a présenté les éléments clés de cette vision novatrice, suscite l’intérêt des acteurs du secteur, notamment l’association des chauffeurs MOPILA.

Une vision innovante pour un transport en commun structuré

Dans NOSTRACO, Didier Mumengi met en avant la nécessité d’un système de transport structuré et moderne en RDC. Il prône un modèle intégré, alliant transports routiers et solutions alternatives pour améliorer la fluidité et la durabilité.

Ce projet inclut la création de coopératives de transport ainsi qu’un office national chargé de coordonner les activités des sociétés de transport, garantissant ainsi leur pérennité et un service de qualité pour les usagers.

Ce nouveau système permettrait également un développement harmonieux des entreprises de transport, offrant une meilleure expérience aux passagers.

Les navettes fluviales : Une Solution de décongestion

L’un des points marquants de la proposition de Mumengi réside dans la réintroduction du transport fluvial dans les villes traversées par des cours d’eau.

Avec son réseau fluvial unique, la RDC peut développer des « bateaux-bus » et « bateaux-taxis » pour désengorger les routes. L’histoire du transport à Kinshasa témoigne de l’efficacité des navettes fluviales, qui facilitaient autrefois les déplacements entre les quartiers de la ville. Revitaliser ce mode de transport offrirait une alternative écologique et rapide, tout en mettant à profit les ressources naturelles du pays.

Un progrès concret vers la durabilité urbaine

L’idée de Mumengi s’inscrit dans un projet concret pour l’urbanisme et la mobilité durable en RDC. Ce nouveau réseau de transport en commun vise à répondre aux besoins de mobilité tout en ayant un impact positif sur l’économie.

En encourageant la création de coopératives et le renouvellement des véhicules (taxis, taxis-bus, et taxis-motos), Mumengi souhaite voir ces entités devenir des acteurs majeurs de la mobilité durable, contribuant ainsi à une meilleure qualité de vie pour les citoyens.

Un ouvrage pratique pour les Chauffeurs

Pour accompagner ce changement, Didier Mumengi a entrepris de réécrire le célèbre « Livre Bleu » du secteur du transport afin de l’adapter aux réalités des chauffeurs de taxis, taxis-bus et taxis-motos.

Ce projet est né de la demande d’un chauffeur expérimenté qui souhaitait un ouvrage répondant aux défis quotidiens de son métier. Mumengi entend fournir aux chauffeurs un manuel actualisé pour mieux comprendre les enjeux et adopter les bonnes pratiques du secteur.

Des mesures immédiates pour fluidifier la circulation

Face aux embouteillages persistants, des actions immédiates ont été proposées par le vice-premier ministre des Transports lors de la 18e réunion du Conseil des ministres.

Parmi les solutions figurent la mise en place de policiers aux carrefours stratégiques, l’instauration de routes à sens unique, et l’alternance de la circulation sur les axes principaux.

La Commission Nationale de Prévention Routière (CNPR) et l’Office des Voiries et Drainage (OVD) ont été mandatés pour évaluer ces mesures et leur impact sur la fluidité urbaine.

Un avenir prometteur pour le Transport en Commun en RDC

La vision de Didier Mumengi ouvre la voie à une véritable révolution dans le transport public en RDC. En combinant des solutions fluviales et un réseau structuré de coopératives, ce projet pourrait transformer le quotidien des Congolais et stimuler le développement économique.

Ce modèle de transport durable et fiable pourrait non seulement améliorer la mobilité urbaine mais également contribuer à une croissance inclusive.

L’implication active des autorités locales et de l’État sera essentielle pour faire de cette vision une réalité concrète, répondant ainsi aux attentes des citoyens en matière de mobilité et de bien-être.

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