La députée nationale Geneviève Inagosi Kasongo, élue du territoire de Wamba dans la province de Haut-Uele en République démocratique du Congo, lance un appel pour que le Ministère du Genre, famille et enfant soit dirigé par un homme, en conformité avec la définition des Nations unies. Son plaidoyer, fondé sur des arguments tant historiques que conceptuels, suscite le débat dans le pays.
Le Plaidoyer de Geneviève Inagosi
Dans une déclaration à la presse, la députée Geneviève Inagosi expose sa conviction selon laquelle la nomination d’un homme à la tête du Ministère du Genre serait en adéquation avec la définition des Nations unies. Elle souligne le geste symbolique du Président Félix Tshisekedi Tshilombo en nommant une femme comme Première Ministre, illustrant ainsi la nécessité de dépasser les stéréotypes de genre.
Précédents et Exemples
notamment au Kenya et dans la province du Su-Kivu en RDC, où des hommes ont occupé des postes ministériels liés au Genre, famille et enfant. Elle insiste sur le fait que la question du genre va au-delà des caractéristiques biologiques, englobant les rôles et les rapports sociaux entre hommes et femmes.
Argument en Faveur de la Parité
Geneviève Inagosi souligne que de nombreux hommes en RDC militent pour la parité des genres et défendent les droits des femmes. Elle questionne donc pourquoi ne pas leur confier la responsabilité du Ministère du Genre, afin de promouvoir une approche inclusive et égalitaire dans ce domaine.
Conclusion
La position de la députée Geneviève Inagosi met en lumière les débats autour de la représentation des genres dans les sphères politiques et administratives en RDC. Son plaidoyer pour la nomination d’un homme à la tête du Ministère du Genre suscite des réflexions sur les notions de genre, de leadership et d’égalité des sexes dans le pays.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema