Situation critique dans les transports
Ce mardi 18 mars 2024, les habitants de Kinshasa sont confrontés à une absence remarquable des bus de la Société de Transport du Congo (TRANSCO) sur les principales voies de la ville. Cette disparition soudaine des moyens de transport publics essentiels a causé d’importants désagréments pour les usagers.
Manque de carburant :
une explication officielle
Un cadre de TRANSCO, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a révélé à la presse que cette interruption est due à une pénurie de carburant.
Les bus, qui sont normalement un maillon vital dans la chaîne de mobilité urbaine, restent stationnés, faute de ravitaillement.
Les usagers expriment leur mécontentement
Les citoyens des quartiers desservis par les routes By-Pass, Kimwenza et d’autres zones affectées rapportent n’avoir vu aucun bus TRANSCO depuis le début de la journée. “Cela fait des heures que j’attends un bus pour me rendre à l’UPN,” déplore un changeur de monnaie local.
Appel à la reprise du service
En plus de la frustration quotidienne, les résidents ont profité de l’attention médiatique pour exiger le rétablissement de la ligne Rond-point Ngaba – Place des Évolués, suspendue sans préavis ni explication.
Une dette gouvernementale en question
Il semblerait que le gouvernement n’ait pas honoré sa dette envers Cobil, le fournisseur de carburant, s’élevant à six millions cinq cents cinquante mille dollars.
Ce non-paiement est directement lié à l’immobilisation des bus Transco et perturbe gravement le quotidien des Kinois.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema