Pour le Cabinet de l’Afrique du Sud, plus grand ne veut pas forcément dire meilleur.

Pour accommoder une alliance large et diversifiée de partis, le président Cyril Ramaphosa a augmenté la taille de son équipe exécutive. Désormais, le défi est de faire en sorte qu’un groupe diversifié de politiciens parvienne à un accord.

Un Gouvernement en expansion

Après que le président sud-africain a annoncé dimanche la plus grande administration de l’histoire démocratique de la nation, certains critiques se demandaient si cette tentative de pacifier les intérêts politiques diversifiés ne compliquerait pas les efforts pour résoudre les nombreux problèmes économiques et sociaux du pays.

Un changement de Cap

Le président Cyril Ramaphosa avait promis depuis des années de réduire la taille du gouvernement, en partie à cause des demandes du public et des opposants politiques.

Mais avec son parti, le Congrès National Africain (ANC), ayant échoué lors des récentes élections à obtenir une majorité absolue au Parlement pour la première fois depuis la fin de l’apartheid il y a 30 ans, il a dû intégrer une large coalition de partis dans son cabinet.

Une Administration elargie

Il a augmenté le nombre de ministres de 30 à 32, et le nombre de vice-ministres de 36 à 43. Les 75 ministres et vice-ministres combinés représentent le nombre le plus élevé dans une administration depuis la première élection démocratique en 1994.

Le défi de l’Unité

Maintenant, le défi est de rassembler cette diversité de politiciens pour former un agenda politique cohérent pour une nation qui lutte contre un chômage élevé, une pauvreté enracinée et la mauvaise qualité de la prestation des services de base.

L’élargissement du cabinet par le président Ramaphosa, bien qu’une tentative de représenter un large éventail d’intérêts politiques, risque de compliquer la gouvernance en raison des divergences potentielles parmi les ministres.

La réussite de cette initiative dépendra de la capacité de cette équipe diversifiée à collaborer efficacement pour résoudre les défis pressants auxquels l’Afrique du Sud est confrontée.

The New York Times/New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema 

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