La zone de santé de Djuma, située dans le territoire de Bulungu, province du Kwilu, est confrontée à une nouvelle alerte sanitaire. Trois cas suspects de Monkeypox ont été signalés, dont un concerne un enfant de près de 7 ans. Cette information a été confirmée par le Dr Jean-Pierre Matela, chef de division provinciale de la santé.
Détail des cas suspects
Depuis quelques jours, trois cas suspects de Monkeypox ont été enregistrés dans la zone de santé de Djuma. Parmi ces cas, un enfant de presque 7 ans a été identifié.
Les autorités sanitaires ont rapidement réagi en prélevant des échantillons sur les personnes suspectées d’être infectées. Ces échantillons ont été envoyés à l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) pour des analyses approfondies afin de confirmer ou infirmer la présence du virus.
Mesures d’hygiène recommandées
En réponse à cette situation préoccupante, le Dr Jean-Pierre Matela a vivement conseillé à la population de Djuma d’adopter des mesures strictes d’hygiène pour prévenir la propagation du virus.
« Je vais dire à notre population de Djuma qu’une personne présentant des éruptions cutanées doit être envoyée dans une formation sanitaire la plus proche.
Pour ceux qui sont déjà malades, ils doivent éviter de toucher les gens et les objets partagés avec d’autres personnes. Évitez aussi de manipuler les animaux sauvages, » a-t-il déclaré.
Sensibilisation et Prévention
Le chef de division provinciale de la santé insiste sur l’importance de la sensibilisation communautaire. Il exhorte la population à être vigilante et à suivre rigoureusement les recommandations sanitaires.
Le Dr Matela souligne également que le respect des mesures de prévention est crucial pour briser la chaîne de transmission de cette maladie virale.
La notification de ces cas suspects de Monkeypox dans la zone de santé de Djuma rappelle l’importance de la vigilance et de la rapidité de réaction face à des maladies potentiellement graves.
Les autorités sanitaires continuent de surveiller la situation de près et attendent les résultats des tests de l’INRB pour confirmer la nature des cas suspects.
En attendant, la population est encouragée à suivre les conseils sanitaires pour minimiser les risques de propagation du virus.
New-messager-de-la-paix.net/Raïssa Kangamotema
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