Monsieur Clément Kabeta Mbongo, coordonnateur de l’ONG Santé Développement et Culture (Sadecu), a exprimé, mercredi, le désir de son organisation de voir les produits fabriqués par les femmes encadrées par l’ONG passer de l’artisanat à l’industrialisation.
« Nous sommes en train de monter toutes les stratégies pour que ces mamans que nous encadrons depuis 5 ans deviennent des entrepreneurs accomplis, que chaque produit soit fait dans de bonnes conditions », a-t-il déclaré.
Cette volonté a été annoncée mercredi lors de la visite d’une délégation du secrétariat général de l’entrepreneuriat des petites et moyennes entreprises (PME) dans ses installations situées à Malueka, dans la commune de Ngaliema, à l’ouest de Kinshasa, en République démocratique du Congo.
La Visite du Secrétariat de l’Entrepreneuriat
La structure a invité le secrétariat de l’entrepreneuriat à visiter ses installations afin de constater les innovations et les efforts des femmes des zones périphériques.
« Nous avons demandé au secrétariat de venir dans nos installations pour voir ce que les mamans des zones périphériques sont en train de faire et quelles sont les innovations cachées, notamment en ce qui concerne la transformation et la production », a ajouté M. Kabeta Mbongo.
Les Défis des femmes de Malueka
Une population vulnérable
Le coordonnateur de la structure a décrit la situation précaire de ces femmes : « Ici, nous sommes venus à Malueka, dans les fins fonds là où il y avait des maisons ravagées par des pluies. Certaines de ces femmes sont des veuves, d’autres ont des maris qui ne travaillent pas. Nous les aidons à inventer certains produits qui les aideront financièrement. »
L’ Artisanat vers l’Industrie
Il a souligné l’importance de la transition de l’artisanat vers l’industrie pour toucher un plus grand nombre de personnes : « Ces mamans produisent de façon artisanale, nous voulons vraiment qu’elles le fassent de manière industrielle pour toucher un grand nombre. »
Les difficultés financières
Témoignage de Mme Kikasa Bertine
Mme Kikasa Bertine, résidente de Malueka et présidente du site de Malueka pour l’ONG Sadecu, a partagé les difficultés financières auxquelles les femmes sont confrontées.
« Nous avons des difficultés financières. Avant, quand le taux de change était encore stable, nous pouvions au moins grâce à nos économies gagner un peu d’argent avec ce commerce. Mais cette année, même les responsables de Sadecu n’arrivent pas à économiser malgré nos ventes », a-t-elle expliqué.
Le soutien du Secrétariat de l’Entrepreneuriat
Réception des doléances
Gabriel Liyanza, directeur chef de service au secrétariat général de l’entrepreneuriat des PME et chef de la délégation, a recueilli les doléances des entrepreneurs avant de saluer leur bon travail.
« Cette ONG nous a dit qu’ils n’ont que des produits bio, dont le jus qu’ils produisent. Au regard de ce que nous vendent les Libanais, ça peut nous donner des maladies et autres plus tard. C’est pourquoi je conseille d’acheter ceux qui produisent des produits bio et naturels », a-t-il souligné.
Encouragement et Perspectives
En conclusion, M. Liyanza a encouragé les entrepreneurs à continuer sur cette voie et a promis de faire remonter leurs préoccupations aux instances supérieures.
La volonté de l’ONG Sadecu de passer de l’artisanat à l’industrialisation marque un pas important vers le développement économique et social de ces femmes, et par extension, de la communauté de Malueka.
New-messager-de-la-paix.net/Bertin kangamotema
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