Appel à l’érection d’un monument en mémoire des journalistes assassinés en RDC.

Dans un communiqué de presse émis le 24 juillet, l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE) a lancé un appel poignant au gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) consistant à ériger un monument en mémoire des 22 journalistes assassinés dans le pays.

Un plaidoyer pour la mémoire et la Liberté de la Presse

L’ACOPEFE a rappelé à travers ce communiqué que, chaque 22 juillet, la journée nationale de la presse est célébrée en RDC.  » Cette année, l’ACOFEPE a choisi cette occasion pour rappeler l’importance de la liberté de la presse et les risques encourus par les journalistes dans l’exercice de leur métier « .

Leur plaidoyer vise à soulager les familles des victimes, qui endurent le traumatisme et l’incertitude depuis trop longtemps.

L’honneur des Journalistes défenseurs de la vérité

Le monument proposé ne serait pas seulement un hommage aux journalistes disparus, mais aussi un rappel puissant de l’engagement de ces défenseurs de la vérité.

L’ACOFEPE, en collaboration avec le quotidien La Référence Plus et d’autres associations professionnelles des médias congolais, demande au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, d’élever à titre posthume ces journalistes au rang des Martyrs de la Liberté de la Presse.

L’ appel à l’impunité Zéro

L’ACOFEPE exhorte également le Ministre de la Communication et Médias, ainsi que son homologue des Droits de l’Homme, à agir. Ils doivent veiller à ce que la mémoire de ces journalistes soit honorée pour leur dévouement et leur sacrifice.

Surtout, il est crucial que leurs crimes ne restent pas impunis. Le Chef de l’État lui-même a exprimé cette volonté lors d’une réunion avec les professionnels des médias à Kinshasa le 3 mai 2023.

Un soutien international pour la Justice

Enfin, l’ACOFEPE lance un appel à tous les défenseurs des droits de l’homme et de la liberté d’expression à travers le monde. Ils sont invités à soutenir cette initiative qui perdure depuis plus d’une année.

Cette reconnaissance symbolique est essentielle pour honorer ceux qui ont sacrifié leur vie pour l’information et la vérité.

Ensemble, érigeons ce monument en mémoire des journalistes assassinés, afin qu’ils demeurent à jamais les gardiens de la liberté

Cris de cœur des orphelins 

GRÂCE I.KANGUNDU NGYKE, l’ une des orphelines héritières des journalistes assassinés a saisi, cette occasion pour lancer un cris de coeur indiquant que  » malgré les années qui nous séparent de vos départs tragiques, nous avons décidé d’arrêter de couler nos larmes en choisissant de faire entendre leurs cris par des écrits.

Au nom des autres, elle a rappele que  » nos parents ont subi la loi de l’intolérance alors qu’ils ne faisaient que leur travail de journalistes « .

Et de poursuivre ;

 » Aujourd’hui, nos voix unies réclament reconnaissance pour leurs sacrifices. N’oublions pas les valeurs pour lesquelles ils ont donné leur vie en exerçant le métier de JOURNALISTE: la vérité, la justice, et la liberté d’expression  » .

Grâce Ngyke a souligné en outre que   » combat continue de résonner en nous, et c’est ainsi nous engageons à poursuivre leurs œuvres, en réclamant une justice équitable dans un état de droit « . 

S’adressant aux Martyrs de la liberté de la Presse, elle a rasrassuré   » votre courage et votre détermination nous inspirent. Nous refusons de laisser votre mémoire s’effacer et nous promettons de faire en sorte que vos sacrifices ne soient pas vains« .

New-messager-de-la-paix.net/Perpetue Luk. 

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